Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)
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FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER
EN ANGLETERRE.
chaîne sans fin avec laquelle on peut manoeuvrer la plaque f. Les scories tombent dans l'espace h et s'écoulent par un trou pratiqué dans le massif de maçonnerie, devant lequel on entretient continuellement un feu de houille. Dans la même usine, la fumée des fourneaux de tôlerie est employée à-chauffer des chaudières. On place une chaudière horizontale sur chaque fourneau ; la fumée circule dans des tuyaux pra-
nière que les ouvriers n'aient jamais à porter qu'à une petite distance les pièces qu'ils ont à
tiqués dans la chaudière, et de là se rend à la
-cheminée commune. Fourneanxdo chaufferie
Ce sont des fourneaux à réverbère, dont la
chauffe a à peu près les mêmes dimensions que Vieniingf"celles des fourneaux de puddlage. Sa largeur est naces). souvent plus grande; elle est d'environ 4 pieds ( im,22 ). La sole a 6 ou 7 pieds ( im,83 à 2m,1 3 )
de longueur, et va en se rétrécissant du pont
vers la cheminée; elle est faite en briques et quel-
quefois en foute. La voûte est un peu plate et
élevée d'environ 2 pieds ( or.,61 ) au dessus de la
sole au centre du fourneau ; elle va en descendant du côté de la cheminée. La cheminée a 3o ou 4o pieds (9ni,15 à 12111,20 )
de hauteur. Fourneau
de tôlerie.
Machines.
C'est encore un fourneau à réverbère charge et on retire la tôle par une grande porte, qui tient toute la largeur des fourneaux, et placée au dessous de la cheminée. Les dimensions de ce fourneau sont assez grandes; nous ne les connaissons pas exactement. Les machines consistent en marteaux, cylindres et cisailles. Le moteur est le plus souvent la vapeur ; dans quelques usines dit pays de Galles, on emploie des roues hydrauliques. Ces machines doivent être disposées de ma:
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travailler avec le marteau ou avec les cylindres.
Tous les cylindres ne peuvent pas être sur le
même axe , puisqu'ils doivent avoir des vitesses différentes : en outre, souvent une barre sortant d'un premier couple de cylindres passe immédia-
tement sous un second ; il peut être alors avantageux que le second couple soit vis à vis le premier.
Les cylindres sont le plus souvent disposés de part et d'autre de la machine à vapeur. Dans ce cas, on met d'un côté les marteaux et les cylin-
dres qu'on nomme les ébaucheurs, de l'autre côté on dispose les cylindres destinés à terminer les barres. On place de même les fourneaux de puddlage du côté des marteaux et des ébaucheurs, et les fourneaux de chaufferie de l'autre côté. On n'emploie ordinairement en Angleterre que les marteaux en fonte à soulèvement. On établit généralement deux marteaux clans
une usine, les usages en sont différens. L'un
sert à cingler la loupe, l'autre à finir les barres. La panne du premier présente plusieurs plans en retrait les uns sur les autres, celle du second est plate.
Les marteaux à cingler ont environ ro pieds (3"',5) de longueur et pèsent de trois tonnes .= à 4 tonnes avec leur panne. Cette pièce entre à frot-
tement dans un troll conique, et est fixée avec des coins de bois et de fer. Le marteau est mobile
autour d'un axe horizontal, supporté par deux pieds de fonte à collets. Il est mené par des cames fixées à un anneau de fonte de 3 -; ou 4
Marteaux.