Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)
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FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER
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On 'prend toujours des précautions particulières dans le moulage des cylindres; dans beaucoup de fonderies, on en fait un secret. N ous savons seulement que généralement on coule les cylindres destinés à être cannelés, avec des masselottes, à la manière des canons. On obtient ainsi une fonte plus dense. La masselotte a le diamètre du cylindre et. environ un pied de hauteur elle est quelquefois beaucoup phià considérable. Les cylindres destinés à rester unis, tels que les plardshing - rolls et les cylindres à fabriquer la tôle son t coulés en coquille, c'est à dire dans des moules faits en fonte fort épaisse. Fofce néces, On trouvera , PI. IV, les dessins d'un assor"ire pour timent complet de cylindres fabriqués récemment faire marcher dans une des meilleures usines du pays de Galles les cylindres. pour de nouveaux établissemens. On peut compter sur leur parfaite. exactitude. Nous ne connaissons pas la force nécessaire à chaque espèce différente de cylindres. On calcule qu'il faut une machine d'environ trente chevaux pour mener un rolling-nzill: c'est un système de cylindres composé d'une paire d'ébaucheurs et d'une ou deux paires de finisseurs.. On peut admettre aussi qu'il faut une force de cent vingt chevaux à une forge capable de donner par semaine cent quatre-vingts tonnes de fer de divers
échantillons, consistant en deux rolling milis,
Dispositions générales .
une paire de planishing rolls , une paire de cylindres à faire la tôle, une fenderie, plusieurs paires de cylindres pour fer de petit échantillon, deux marteaux. Tous ces cylindres ne travaillent pas en même temps. Une paire de cylindres à fabriquer la tôle exige seule environ trente chevaux. Les cylindres doivent nécessairement être très
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fortement .assujettis. _Pour cela, on commence par creuser une fosse, au fond de laquelle on établit un massif de maçonnerie ou une voûte renversée, dont la surface supérieure est à environ
6 pieds au dessous du sol. On place dans ce fossé une sorte de cadre de charpente, dont les pièces inférieures et supérieures sont unies de distance en distance par des barres de fer bou-
lonnées. On bâtit un mur dans 'l'intérieur de
cette charpente ; sur la pièce supérieure, on fixe des pièces de fonte à oreille, sur lesquelles on dispose les châssis de fonte destinés à recevoir les cylindres. La charpente de bois est quelquefois remplacée par une charpente en foute; dans
ce cas, la pièce supérieure porte des oreilles
pour maintenir les châssis des cylindres. On dispose au dessus des cylindres un tuyau en bois, duquel tombe de l'eau sur chacun des
couples. Cette eau est destinée à les refroidir, et paraît en outre faciliter la sortie de la barre; elle contribue probablement aussi à la séparation des battitures , .de même que, dans le travail au marteau, ordinairement employé en France, on augmente toujours la quantité d'eau répan-
due sur le marteau , à la fin du forgeage ou pour finir la barre. En sortant du laminoir, les barres présentent Table a toujours quelques courbures ; on les porte im- sertes barres, médiatement sur une longue pièce en fonte, or-
dinairement un peu inclinée, et un enfant redresse la barre en la frappant de quelques coups d'un marteau de bois. Le fine-metal est transformé en fer métallique, par l'opération du puddlage, dans un fourneau que nous avons décrit. Cette opération ne laisse pas que de présenter des difficultés nombreuses,
Puddlage.