Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

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SUR LES CHEMINS

d'autres qui nous ont été communiqués en France par les ingénieurs des nouvelles routes en fer que l'on y établit, et que nous avons toutes

visitées. Enfin, nous y joindrons des données extraites des meilleurs ouvrages qui traitent des chemins à ornières, au moyen desquelles on classera et comprendra plus aisément les résultats ou dessins que nous avons rapportés de nos

voyages.

Les routes à ornières, construites d'abord dans le voisinage d'établissemens d'industrie pour faciliter les transports aux grandes routes après s'être ainsi répandues considérablement en Angleterre, comme voies auxiliaires, ont fini par devenir elles-mêmes routes principales. On en a

aussi établi sur plusieurs lignes en France, en Autriche, en Prusse, aux États-Unis, et un grand nombrç. sont eit, projet. Elles paraissent donc devoir acquérir Un haut degré d'importance pour tous les pays en général, et offrir plus particulièrement des avantages incalculables à nos usines

et nos exploitations de mines, en multipliant les débouchés , en rapprochant tes distances entre les matières premières et le combustible et en employant , pour leur propre construction , les produits de nos forges et de nos fonderies. Coup-d'oeil On sait qu'il existe trois espèces de chemins à historique. ornières, connus sous les noms de chemins à ornières plates, chemins à ornières creuses, et chemil s a ornières saillantes. Historique Les premières routes à ornières, qui , d'après des ornières. M. Wood ( furent établies, vers le commence(1) A practical trent/se on Rails-ronds. By Wood. London. Knigt and Laccy, 1825, p. 33 et suiv.

A oruid:REs.

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ment du dix-septième siècle , dans le voisinage de Newcastle-sur-Tyne, pour le transport de la houille aux principales chaussées ou aux canaux, furent en bois et à ornières saillantes. On ne tarda pas à fixer sur le bois cies bandes de fer

dans les parties où le frottement était le plus grand ; peut - être même se servit- on déjà , à

une époque assez éloignée, de chemins entièrement construits de cette manière. Ce n'est cependant que vers 1767 que l'on employa la fonte seule à la place du bois. Les premiers essais eurent lieu à Colebroolidale en Shropshire, et les premières ornières en fonte furent des bandes plates, avec un simple rebord pour maintenir les

roues sur la ligne du chemin. On sentit néan-

moins bientôt l'avantage des ornières saillantes, et on y revint. On substitua , en 1805, à la houillère de Walbotie près Newcastle-sur-Tyne, le fer malléable à la fonte; mais ce n'est que depuis peu d'années que l'usage du métal raffiné s'est répandu. On n'employa, dans l'origine, comme puis- Historique de sance motrice que les chevaux. la puissance En 1788 seulement, on imagina d'aider la motrice. marche des chariots montant le long des plans inclinés , en faisant agir sur eux, par l'intermé(haire d'une poulie, 'le poids des chariots descendans. ,

De 18o8 , datent, suivant M. Wood, les pre-

mières tentatives que l'on fit pour se servir de la vapeur. Des machines stationnaires, placées au

Machines

haut des collines, firent tourner un treuil, sur lequel s'enroulait une corde fixée par une de ses extrémités aux chariots qu'il fallait élever. En t8 t 1, on vit les premières Machines loco11.

Machines locomotives.