Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

A OR NellÉS.

Manchester et Liverpool, il est, avant tout, né-

biais de la route de la Moldau. On voit que, dans ce de

cessaire d'assécher le sol par des saignées.

Nous n'avons pas à entrer dans le détail des travaux de terrassemens, puisque l'on suit, à cet égard, les mêmes procédés pour les chemins de fer que pour les routes ordinaires. Les lignes de rails provisoires ne sont pas posées, pour le transport des déblais, sur tous les ment des gnes de rails Établisse-

stir les cliverses espèces de

terrains,

terrains à la même distance. Dans les terrains fermes, on les établit comme elles doivent l'être ensuite définitivement, à 4 pieds de distance, et on maintient les rails à l'aide de simples tra-

verses en bois. Dans les terrains tourbeux, on les éloigne seulement de 3 -= pieds, et on attache les rails à des traverses en bois, qui elles-mêmes re-

posent sur des planches couchées suivant la

même direction que les rails. Les chariots pour emmener les déblais ne sont rnir ernme- pas semblabies à ceux employés sur les routes ne, les dé- en fer lorsqu'elles sont achevées. Ceux dont on blais, se sert lorsque les rails sont éloignés de 4 4, pieds contiennent 2 yards cubes (environ 21. cubes ), pesant environ 2 tonnes. Ils sont de deux espèChariots

.

ces : les uns versant par derrière, fig. 8, les

autres de côté, fig. 9 ; les premiers servent à jeter les déblais à l'extrémité de la route pour la con-

semion-des remblais.

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SUR LES CHEMINS

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tinuer, les seconds à les répandre sur les côtés pour former les talus. On peut y atteler le cheval indifféremment devant ou derrière. Si les lignes de rails ne sont éloignées que de 3 pieds, on se sert de chariots ne contenant que I yard cube, mais d'ailleurs de même construction que les précédens. La fig. io donne la section des remblais de la route en fer près de Glasgow.; la fig. i, des rem-

dernier cas, on a construit un petit muraillement en pierre sèche au centre du remblai, pour parer à l'inconvénient du tassement. Ce muraillement remplit son but , mais est dispendieux. La pose des rails a lieu sur remblais ou sur un terrain solide que l'on a seulement aplani: Nous allons la décrire dans la première hypothèse. Après avoir nivelé et suffisamment affermi le sol, on détermine les lignes parallèles entre les-

quelles est compris le chemin , c'est à dire là projection horizontale de chacune des lignes qui pârtagent les ornières en longueur par le De 3 en 3 pieds (o",91 ) , on marque des points qui correspondent aux attaches des rails, et l'OIE ,pose de gros dés parai lélipipèdes en pierre, dont l'axe vertical doit se confondre avec la perpendiculaire à l'horizon élevée de chacun de ces points.

Ces dés, dits en anglais s ton es , sent tous de mêmes dimensions. Il importe surtout que leur surface supérieure soit bien dans un même plan horizontal. Chacun de ces blocs est percé de deux trous verticaux symétriquement placés, et dont les axes sont dans un même plan perpendiculaire à la direction du chemin et passant par l'axe du dé. On remplit ces trous avec des chevilles de bois ; sur le dé on pose unc. petite pièce en fonte nommée coussinet (chair) (ï). La fi (:;'

offre une coupe de ce coussinet et du rail en place par un plan perpendiculaire à la direction du chemin, et passant par l'axe du dé ; la fig. 13 ) Nous adopterons dorénavant constamment cette expression pour désigner la pièce de fonte qui lie le ral

au i dé.

T. YI, 5e. livr. 1829.

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fer.

Pose des rails.