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Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

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SUR LES CHEMINS

quelques cas, il est seulement auxiliaire d'une machine. Le plus communément les chariots descendans

agissent par leur poids sur d'autres qui mar-

chent en sens opposé sur la même pente ; quelquefois les chariots descendant sur un des flancs d'une colline font remonter les chariots ascendans

sur l'autre flanc. On conçoit que, dans le premier cas, il faut au moins trois files de rails sur toute la longueur du chemin, et quatre files aux points de rencontre. On voit aisément, en examinant lalig. 27, comment les rebords des roues étant en dedans , les chariots passent, dans ce cas, d'une route à trois rangs de rails sur une route à quatre rangs sans , l'aide d'aucune pièce mobile. Nous ne nous arrêterons pas à décrire les différentes combinaisons de poulies et de treuils employées pour faire usage de la gravité. Les cordes auxquelles sont attachés les chari,,ttement des cordes. riots reposent sur des poulies ou rouleaux placés de distance en distance. M. Wood a trouvé, d'après les moyennes d'un grand nombre d'expériences, qu'il convenait, dans la pratique, de considérer le frottement qu'elles occasionent comme égal au tiers de la pression qui le pro-

duit , abstraction faite de la diminution due à

l'emploi des poulies. Multipliant ce nombre par le rapport qui existe entre la circonférence des poulies et celle des axes sur lesquels elles tournent ,on obtient l'expression complète da frottement. Les démens de la pression qui y donne

lieu sont non seulement le poids de la corde,

mais encore celui des treuils et poulies.

Le rapport entre le diamètre des poulies et

A

on tid)RES.

celui des axes étant souvent de

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'195 le co-

efficient d u frottemen t est alors ,.Ce rapport étant

quelquefois r :i6, le coefficient du frottement devient 7. M. Jas. Walker fait entrer dans les calculs le frottement des cordes , poulies , treuils, etc. comme étant égal à *du poids de la corde seulement (i). Il est fâcheux qu'il n'indique pas le

rapport du diamètre des poulies à celui de leurs axes. Il nous semble aussi que le frottement sur les pentes n'est pas proportionnel au poids absoin, mais à la composante verticale de ce poids.

On observera enfin que le frottement des cordes it.ariera avec la température , et que l'expression qui en a été donnée a été calculée pour la température ordinaire de l'Angleterre. La perte de force que l'on doit 'attribuer à l'emploi des cordes ne vient pas seulement de leur frottement sur la gorge et les axes des poulies

mais encore des vibrations que fait la corde, surtout au commencement du mouvement. Ces vibrations sont le produit d'une force et cette force est perdue. On emploie en Angleterre la force motrice de Plans inclila gravité d'une manière fort ingénieuse vers les nes ( self points de déchargement. Aux environs de New- acting planes) établis prés castle, par exemple, où les convois doivent être des points de déchargés sur des bateaux, les rives de la Tyne déchargeforment des talus assez rapides d'environ cent ment.

mètres de longueur. De leur sommet on fait partir des planchers inclinés aussi, mais beaucoup moins que ces pentes , et qui vont se ter(i) Voyez Repnrt,etc. pag, 22. T. FI, 5'. liVP. 1829.

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