Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)
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SUR LES CHEMINS
miner à quelques mètres au dessus de la surface de la rivière. Ces planchers reposent sur de fortes charpentes et portent la route en fer. A quelque distance du sommet du talus, dans l'espace compris entre les deux files de rails, est
une poulie tournant dans un plan vertical mené suivant la direction du chemin , et dont la plus grande portion se trouve au dessous du plancher. Sur cette poulie passe une corde portant à 'une de ses extrémités un contre-poids et à l'autre un crochet de fer, de telle manière que le chariot, dépassant la poulie, saisi t,par un petit crochet fixé à sa partie postérieure, celui de la corde; sa marche est ralentie par le contre-poids ; il continue à descendre, fait par conséquent monter le contre-poids et, arrivé près de la rivière,
rencontre un nouvel appareil du même genre, qui l'arrête presque entièrement et ne lui laisse que la force suffisante pour achever sa course. Le plan s'arrondissant à son extrémité de manière à présenter une portion de surface cylindrique au lieu d'une arête vive, le chariot, lorsqu'il
a atteint cette surface, bascule ; la paroi postérieure rencontre un obstacle ou système particulier qui la force à s'ouvrir, et le chariot se vide dans une grande caisse suspendue au dessus du bateau. Dès qu'il ne renferme plus de houille, les contre-poids le relèvent et le ramènent en haut du plancher. C'est surtout le premier contrepoids qui agit, puisque le chariot quitte déjà le second à une très petite distance de l'extrémité du plan. Il tient la corde constamment tendue, et on creuserait le talus s'il n'était pas assez élevé pour que cela fût naturellement ainsi.
A ORNIÈRES.
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La caisse en tôle est suspendue elle-même à deux cordes qui s'y attachent de chaque côté, passent
sur des poulies et portent à leurs extrémités des contre-poids. Dès qu'elle est pleine, elle entraîne les contre-poids et descend sur le bateau, où des hommes en ouvrent une des parois et la vicient, puis elle remonte par l'effet du contre-poids. Un homme placé à l'extrémité du plan incliné aide avec un frein les contre-poids à empêcher la caisse
de descendre avant qu'elle ne soit pleine. Tout ceci s'opère avec une rapidité incroyable. Les chariots se succèdent presque sans interruption. On nous a dit que, clans une autre localité, à Sunderland, les chariots descendaient eux-mêmes dans un cadre sur le bateau, et ensuite, après s'être vidés, remontaient par l'effet de contrepoids.
Des Machines ci vapeur.
Nous avons vu plus haut que les machines à viipeur employées sur les chemins de fer étaient de deux espèces Les machines fixes (stationner), engines ); Les machines locomotives ( locomotive en-
gin es ).
Des machines fixes. Les machines fixes peuvent être employées en
plaine ou pour franchir les montées : on n'en
fait guère usage que dans le second cas. Nous avons déjà donné une idée générale de
la manière dont on faisait agir les machines
fixes, par l'intermédiaire de treuils, sur les chariots. Nous avons dit que, lorsqu'elles étaient situées au sommet d'une pente , on les aidait en faisant agir sur le treuil le poids des chariots descendans. Quelquefois aussi, lorsqu'une série de 13.