Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

SUR LES CHEMINS

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machines est placée sur une même ligne, elles s'aident mutuellement. C'est ce qu'on appelle en anglais le reciprocatinÊ-syslem (système récipro-

quant).

Nous allons en donner une courte description. Supposons d'abord une seule voie. Soient trois machines, A, B , C; chaque maSystème dit chine a deux treuils dont les axes sont parallèles redPr"azing-system. et situés dans un même plan horizontal, et dont l'un communique le mouvement à l'autre an moyen d'un engrenage. Les deux treuils tournent donc nécessairement en sens contraire: les cordes qui passent sur chacun d'eux sont disposées de telle façon que l'une s'enroule, tandis que l'autre se déroule ; la corde qui s'enroule tire un convoi vers la machine, et l'autre est attachée à la queue d'un convoi qui s'en éloigne. De cette manière, si le convoi marche de C vers B, la machine B réagit sur la machine C par l'intermédiaire du câble de cette machine, qui se déroule ; il en est de même de la machine A à l'égard de la machine B; et, le convoi marchant dans le sens contraire, c'est C qui réagit sur B, et B sur A.

Lorsqu'il y a double voie, on a deux sys-

tèmes de treuils semblables au précédent. Deux treuils sont placés sur un même axe, et les cordes sont disposées sur ces treuils de manière à

s'enrouler en sens contraire. Chaque système de treuils tournant tantôt dans un sens et tantôt dans l'autre, on conçoit que successivement les cordes, s'enroulant ou se déroulant, tirent le convoi vers la machine sur la voie qui leur corresponde, .ou bien suivent le convoi mar-

A ormkars. 197 chant dans l'autre sens sur la même voie. Si donc on veut avoir un transport continu , un convoi

T allant de A vers B , et un autre convoi T' allant de B vers A , on sent qu'il faudra qu'auprès de chaque machine chaque convoi puisse passer d'une voie sur l'autre. C'est ce dernier mode de transport par machines fixes que MM. Walker et Rastrick ont proposé pour la route de Liverpool à Manchester. On l'adop-

terait sur toute l'étendue du chemin , quoiqu'une. grande partie soit plate, et les machines seraient mille ( 2400m. ). distantes l'une de l'autre de

Les machines fixes sont à lasse ou à haute pression : presque toutes celles que nous avons vues aux environs de Newcastle et à Bolton sont à haute pression et à détente sans condensateur. On les préfère-, parce que lorsque la machine commence à tirer, et précisément alors que l'on aurait besoin de plus de force, le vide étant dans les machines à condensateur moins parfait, qu'il. ne le devient ensuite, la puissance est également moindre; ce qui n'arrive pas avec les machines àhante pression sans condensateur. En outre, on peut plus facilement augmenter la force des machines à haute pression lorsque cela devient nécessaire par suite d'une augmentation de transports. Celles que l'on emploie aux environs de Newcastle n'usent peut-être pas moins de combustible , comme nous allons le voir, que de bonnes machines de Watt ; mais, d'après des ex-

périences de M. Wood, leur effet utile serait plus grand , dans les même circonstances, que pour des machines de Watt (1). (t),

expériences demanderaient à être répétées avaL

Machines,.