Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)
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SUR LES CHEMINS
La pression la plus commune, aux environs de Newcastle, est de 25 livres par pouce carré
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du piston. Les machines consomment i + boisseau de Winchester de charbon, ce qui fait environ 136 livres par force de cheval en douze heures, ou environ douze livres (5k,44 ) par heure. Le piston parcourt ordinairement 220 pieds ( 6 rm,o3 )par minute. Expériences M. Wood fait observer que la pression sur le et observa- piston des machines dépend du poids de vapeur qui s'introduit dans le cylindre pendant un temps , l'effet utile cton né, et que celui-ci est non seulement fonction
des machines de l'élasticité mesurée par la soupape de sûreté,
vapeur, mais aussi de la vitesse du piston , de la rapidité avec laquelle la vapeur se produit, et de la gran-
deur de l'ouverture par laquelle elle passe de la chaudière dans le cylindre. 11 est alors évident que
l'on arrive à une fausse appréciation de la puissance de la machine lorsque, comme le font quelques constructeurs, on ne tient compte, pour la calculer, que de l'élasticité de la vapeur dans la chaudière, élément que l'on multiplie par la surface et la course du piston. Appliquant ces principes et comparant des expériences, M. Wood trouve que la quantité de vapeur à la même tension, et par conséquent la quantité de combustible consommée pour produire, un même effet , sont plus considérables dans le cas d'une plus grande rapidité du piston. de faire loi; car il est possible que les machines à basse pression dont s'est servi M. Wood n'aient pas été aussi bien faites que celles à haute pression. Toutes les personnes qui emploient les machines savent combien un léger défaut de construction peut diminuer leur effet.
A ORNIÈRES.
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On voit donc qu'il y aura désavantage économique àaugmenter cette rapidité au delà de certaines limites. Machines locomotives.
On trouve, dans l'ouvrage de M. Wood, des Variétés de plans et des descriptions d'un grand nombre machines de machines locomotives , qui ont été essayées comotives. ou qui" sont actuellement employées. Les plus
remarquables sont celles dont on se sert à la houillère de Killingsworth, et celles qui ont été
adoptées sur la grande route de Darlington à Stockton. Ces dernières sontsurtout curieuses par
le mode de suspension de la chaudière , dont l'invention est due à MM. Losh et Stephenson de petits pistons, sur lesquels agissent dans des
'cylindres la force élastique de la vapeur et le poids de l'eau de la chaudière., communiquent par intermédiaire la pression exercée sur leur
surface sous les essieux des roues ; ils font ainsi effet de ressorts. Nous renvoyons, pour une description coin- Machine h, piète des différentes machines locomotives en c.motiv° dela ""te en usage, au Traité de M. Wood, et; nous ne parle- farde Bolton. rons avec détails que de celle qui est employée sur la route de Bolton. C'est la plus parfaite que l'on
ait établie, et elle n'a encore été citée, à notre connaissance, dans aucun ouvrage. Elle sort des ateliers de M. Robert Stephenson à Newcastle, et paraît devoir servir de modèle à toutes celles qui
circuleront sur la route de Liverpool à Manchester. Voy. les Pl. IX et X, et la légende à la fin de cet article. Les particularités qui distinguent cette machine rartkutaii des autres machines locomotives décrites sont les ttiésnclgi':iendtisl-
suivantes :