Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

SUR LVS CHEMINS

A ORNIÈRES.

chevaux sur un chemin de niveau est de So ton la vitesse de 5 à6 milles par heure; on lui fait quelquefois parcourir 7 milles , comme à Bolton. La consommation en combustible de machines semblables à celles de Bolton est de deux boisseaux ( winchester bushel) en douze heures par force de

lorsque l'on se sert de chevaux, les chocs produits par une cause quelconque sont aussi plus

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cheval; ce qui fait environ 1- tonnes en douze heures pour une machine de huit chevaux. Comparaison entre les diverses espèces de moteurs.

Les chevaux peuvent être employés en plaine ou aux montées , pourvu que celles-ci ne soient pas très fortes. La gravité ne sert que sur les plans inclinés ; les machines fixes sont applicables en plaine ou aux montées ; les machines locomotives ne conviennent plus dès que la pente dépasse une certaine limite. Les chevaux, comme les machines locomotives, ont leur propre poids à transporter, ce qui diminue leurs avantages à la montée. Le degré de -vitesse (6 milles à l'heure) avec lequel on effectue communément les transports par machines locomotives ou machines fixes est beaucoup au dessus de celui qu'il convient de donner aux chevaux (de 2 à 2 + milles à l'heure ) pour tirer tout le parti possible de leur force. Les chevaux dégradent le milieu des routes avec leurs pieds mais ils ne font pas supporter aux rails un poids considérable, comme les machines locomotives, et, d'après le témoignage de M. Storey , l'un des directeurs du chemin de Darlington, ils n'occasionent pas la rupture d'un aussi grand nombre de chariots que les machines fixes ou locomotives. M. Storey explique ce dernier résultat en faisant observer que les transports ayant lieu avec

beaucoup plus de rapidité par machines que

violens dans le premier cas que dans le second. Il paraît que, dans les pays où la houille est à. très bon marché et le fourrage cher, les chevaux

occasionent en plaine des frais de halage plus élevés que les machines locomotives. La différence cependant doit él re très petite ; car plusieurs

personnes dignes de foi nous ont assuré que sur la route de Darlington i Stocliton, où la houille est à un prix moyen pour l'Angleterre, le coût

du transport par chevaux était à peu près ba-

lancé par celui du transport avec machines locomotives. La gravité est un moteur dont on fera toujours. bien de se servir lorsque cela sera possible ; il ne

coûte rien, on ne peut l'employer cependant sans des frais assez considérables de cordes

treuils et main-d'oeuvre. Les machines fixes présentent également le grave inconvénient .d'exiger des cordes, treuils, etc;

pour la transmission du mouvement, ce qui augmente considérablement la dépense. Elles ont à vaincre, outre le frottement des chariots, celui des câbles et de tout l'appareil an-moyen. desquels elles agissent. S'il leur arrive quelque

accident, et que l'on n'ait pas une machine et des cordes de rechange prêtes, tout le convoi doit cesser de marcher. On ne peut, lorsqu'on se sert de machines fixes , arrêter aussi facilement le convoi pour prendre des marchandises ou des voyageurs, que lorsqu'on emploie les machines locomotives. Le temps que font perdre les arrêts , tels que chargement

changement de moteur, etc., etc., est plus grani avec les machines fixes qu'avec les machines, là,