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Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

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ORNIi,.11ES.

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SUR LES CUEMINS

comotives. 11 tant remarquer cependant que ces différentes opérations se font en Angleterre avec une prodigieuse rapidité : nous en avons été témoins en parcourant sur les chariots la ligne du chemin de M. Thomson, près Newcastle, sur une longueur de milles. D'un autre côté, les machines fixes exigent

moins de combustible et du combustible de

moindre qualité que les machines locomoti-

",,,,fbeettaapcneegs.ematlezerexsas

Des mach. locomotives.

abaissé au dessous de certaines limites. Elles fatiguent beaucoup les rails, par la grande pression

qu'elles leur font supporter. Enfin, la force des ma, Chines fixes, pendant qu'elles n'effectuent pas de

transports, peut être utilisée : elle peut servir, par exemple, à faire marcher un moulin à blé ou une scierie.

Quant iu coût définitif du transport par l'une

on"raptre espèce de moteurs, résultat qui décide

la question, on pourra s'en faire une idée en

comparant entre eux les divers élémens que nous -venons de passer en revue ; mais on sent qu'il ,-;Variera avec les localités. Voici toutefois le tableau comparatif des dépenses générales qu'occasioneraien t sur le chemin de Liverpool à Manchester l'emploi des machines fixes et celui des machines locomotives, ces dernières ne servant que sur les parties à peu près de niveau : il a été calculé par MM, Rastrick et Walker.

90,403 100,862

Des machines fixes DIFFSBENCII.

S. des mach. locomotiv.

10,458

14

3

43464

1

0

13317

6

9

10147

0,2786

9

73

0,2135 0,0651

Plus.

Plus.

Moins.

Ou en mesures françaises :

bre des ouvriers, tandis qu'au contraire, avec

quefois à près de ro tonnes, et ne saurait être

Dép.pour trail

y compris lesin- ner une tormel tér. du capital ii i mille_ et de leur attirail. des machines. pence, pen liv. st. cli. p. liv. Et.

ves. Les transports augmentant, on peut accroître la force de la machine sans ajouter au nom'les machines locomotives, on augmente plus volontiers le nombre des machines que leur force. Les machines locomotives traînent leur propre poids, qui est considérable, puisqu'il s'élève quel-

Dépenses

CAPITAL

des machines

CAPITAL

SYSTLIE.

des machines

Dépenses y compris les

tér, du cap1t,1 et de leur attirai. des macl mes fr.

fr.

C.

Dép.Pour trainer une tonne à kilom. centim

C.

Des- mach. locomotives. 2,273,053 4o

o

1,093,13o 95

1,74

Des machines fixes..... 2,356,680 55

o

337,032 55

1,33

263,027 15

Û

255,199 40

0,41

5. des mach. locomotiv.

Moins.

Plus.

Plus. 0.1

On voit que, dans les circonstances où l'on se trouve -à Liverpool, l'emploi des machines locomotives exigerait une mise de fonds moindre que celui des machines fixes, mais qu'il occasiolierait des frais de halage plus élevés. Il est bon cependant d'observer que ces calculs ont été établis dans la supposition d'une vitesse de Io milles à l'heure, et que cette vitesse, sous le rapport de l'économie, est peu avantageuse, surtout pour les machines locomotives qui ont leur propre poids à mouvoir. On a aussi cet avantage avec les machines