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SUR LES CHEMINS

assez compliquée. L'un de nous , M. Perdonuct eu ayant fait une étude spéciale et ayant tuassent blé sur cette matière des données que peut-ère il publiera, nous prendrons une partie de ce qui suit dans son métnoire inédit. Les principaux élémens de la comparaison entre les canaux et les chemins de fer sont 10. les frais de construction et les frais d'entretien de l'une et l'autre .espèce de voie ; 20. les frais de halage sur chacune d'elles. Lorsqu'on considère combien sont étendues les limites dans lesquelles varient les prix de construction des canaux dans diverses localités, il ne

paraît pas qu'il puisse être d'une utilité réelle

de comparer, comme Font fait quelques auteurs., les moyennes des frais de construction d'un cer-

tain nombre de canaux et de chemins de fer

pour en déduire une différence en faveur de l'un ou de l'autre genre de voies de communication ; il règne d'ailleurs beaucoup d'incertitude et de contradiction dans les prix d'établissement de canaux qui ont été publiés, et il existe un bien petit nombre de routes en fer de quelque longueur, servant de grande voie de communication, qui soient entièrement achevées. Si cependant on veut tirer quelques inductions des données que l'on possède aujourd'hui, il paraîtrait que généralement Dans des circonstances moyennement faComparaison entre les frais vorables, la construction d'un kilomètre de cade c'str"e- nal coûte plus cher que celle d'un kilomètre de lion., d'entrechemin de fer. ta différence en faveur du chetien et de hamin de fer est trop variable, suivant les localités, lav. pour lue l'on cherche à en donner une éyalua:tion nuMérique.

A oltrui:ars.

9.°. Les frais d'entretien d'un kilomètre de canal sont plus grands que ceux d'un kilomètre de chemin de fer.

5 . Adoptant sur chaque voie de communication le moteur qui lui convient le mieux et la vi-

tesse que l'on donne communément à ce moteur, les frais de halage sont moindres sur le canal que r le chemin de fer. Ces résultats s'appliquent à la France comme .à l'Angleterre. Cela posé, l'intérêt des capitaux restant le Influen, ou

même pour un tonnage quelconque, et les frais tonnage sur d'entretien étant considérés comme ne variant les bénéfices. pas sensiblement ou comme augmentant et diminuant avec le tonnage, à peu près d'une même somme pour le canal et pour le chemin de fer, il arrivera que : ne tenant compte que des trois élémens précités, le chemin dei& et le canal donneront , pour un certain tonnage, les mêmes pro.fits , mais que, pour un tonnage moindre, l'avantage sera du côté des chemins de fer et pour un tonnage supérieur du côté du canal.

Nous avons dit que, dans des circonstances moyennement favorables, la construction d'un kilomètre de chemin de fer était généralement

-moindre que celle d'un kilomètre de canal. Mais comme les 'chemins de fer peuvent être tracés dans beaucoup d'endroits où l'on ne saurait faire passer un canal, il suit de là que là ligne de com-

munication entre deux points donnés sera gé-

néralement plus courte si elle a.été établie par un chemin de fer que si elle ['avait été par un canal. Lorsque les canaux sont sans écluses , ou caspartieutiers dans lesqu'ils n'en requièrent qu'un petit nombre comme