Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)
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SUR LES CHEMINS
quels les ce- presque tous ceux de la Lombardie , une grande
muir ont in- partie des canaux de la Flandre et de la Belcontestable- gigue , lorsqu'ils suivent en partie le lit des riment l'avenvieres , quelquefois mé ta me lorsqu'ils ne sont que ge. latéraux à un fleuve, ils se construisent à bon marché, exigent moins de dépenses pour leur entretien et l'emportent alors, sans aucun doute, sur les chemins de fer. Attache-t-on quelque importance à une circusupériorité du chemin de lation rapide, veut-on spéculer sur le transport des
fer lorsque voyageurs aussi bien que sur celui des marchanles transports dises, le chemin de fer acquiert de suite une sudoivent se
périorité incontestable sur le canal. En effet, si avec grande un cheval faisant milles à l'heure tire sur un canal de petite section trois fois, et sur un canal vitesse, de grande section peut - être quatre ou cinq fois autant que sur un chemin de fer, la résistance de l'eau croissant comme le carré de la vitesse et le frottement sur les rails en étant indépendant, il arrive qu'a un certain degré de vitesse 3 + milles (5,628 m. ) à l'heure, suivant M. Wood la même force tire autant sur le chemin de fer que sur le canal, et que, si la vitesse est plus grande,
Circonstan-
cette force tire davantage sur le chemin de fer. On observera aussi que, sur un canal, le passage des écluses retarde la circulation bien plus que celui des plans inclinés sur un chemin de fer. Viennent enfin un grand nombre de circons-
tes diverses tances, dont plusieurs peuvent, suivant les loca-
nniPeuve"t lités, acquérir un degré d'importance suffisant pour faire donner la préférence à telle ou telle faveur d ca_ voie de communication, les autres avantages
Taire pencher la balance en
rial ou du clic- étant égaux. mie de fer.
D'un côté, le canal peut servir au dessécbe-
A ORNIÈRES.
ment et à l'irrigation (1); il convient mieux que le chemin de fer au transport de certaines marhandises dont on ne peut pas aisément diviser
le poids , ou qui craignent les chocs (2) ;.
aboutit par une de ses extrémités à une rivière ou un lac , il n'y a pas lieu à décharger et r-
charger les marchandises en passant de l'un
à l'autre ; il fournit quelquefois de l'eau à. des usines, et peut même servir à en donner à, un port de nier. Le bruit qu'occasionent les machines et le frottement des chariots sur le che-
min de fer est souvent désagréable pour les
personnes dont la route traverse la propriété, le canal ne présente pas un pareil inconvénient, etc.
D'un autre côté, les filtrations du canal, si les digues ne sont pas parfaitement construites, peuvent faire tort à l'agriculture , et c'est ce qui arrive assez souvent ; les canaux chôment pendant les grandes gelées et les sécheresses, tandis que les transports s'effectuent Voici ce que dit M. Ravinet ( Dict. hydrographi que, 1824 page 67 ) du canal de Charras, situé dans le département de la Charente-Inférieure cc Le vaste terrain qu'il traverse était enseveli presque toute l'année sous des eaux stagnantes , l'air était pestilentiel et la terre ne produisait que des roseaux et des joncs.
Depuis que ce canal est ouvert, t'atmosphère est pure et le sol donne d'excellens pâturages et des blés de très bonne qualité. »
Les riches plaines de la Lombardie doivent en grande partie leur fertilité aux nombreux canaux qui les arrosent. On lit, dans le cahier des charges pour l'établissement d'un chemin de fer d'Andrezieux à Roanne : Toutefois le transport des masses in divis; blespesont plus de deux raille kilogrammes ne sera point obligatoire. »