Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

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grillage comme à l'ordinaire ; on y ajouta encore

un peu de ce combustible pendant l'opération. Ce minérai perdit 1 f pour 100 par le grillage, et contenait alors 8 loths d'argent et 3 livr. de mattes au quintal; il fut livré à la préparation mécanique et soumis à l'amalgamation. Mais quoiqu'on eût aidé l'action du mercure par une élévation de température de 680 R., après

22 heures de travail les résidus retenaient en-

core 4+ loths au quintai. L'addition d'une plus forte proportion de char-

bon n'a point amélioré le résultat. Des essais faits, en 1827, sur l'amalgamation rnalgamation opérée avec le concours d'une certaine -élévation à chaud, de température , ont montré qu'au bout de io heures les résidus ne retenaient plus que loth d'argent au quintal ; mais on ne dut pas continuer ces recherches, parce que la perte én mercure fut telle, qu'elle s'éleva jusqu'à 4 et même 7 livres pour i o quintaux de minérai, tandis que dans l'amalgamation à froid elle ne surpasse jaEssais d'a-

mais+ ou Ï. de livre. Les dépenses occasionées par la pulvérisation Pulvérisation

des

minerais

LES PROCÉDÉS MÉTALLURGIQUES.

ESSAIS POUR PERFECTIONNER

(mouture ), actuellement pratiquée sur les mi-

pendant Pa- nérais qui doivent être soumis à l'amalgamation matgamaiion. et qui se montent annuellement à 3,600 d'Ir. envinai, ont fait désirer de trouver quelque moyen

moins coûteux de remplacer cette préparation. On a imaginé dernièrement ( et l'on est fondé à espérer le succès de ce procédé ) que du minerai

grillé comme à l'ordinaire et passé au tamis, mais sans avoir été préalablement écrasé sous les meu-

les, étant mis dans des tonneaux en fer avec le mélange ordinaire de mercure et d'eau, et en outre avec des boules en fer, sera réduit en par-

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lies très fines par l'effet du mouvement du tonneau, de manière à suppléer à la mouture et sans que les résidus retiennent plus d'argent qu'ils n'en contiennent maintenant. Des essais en grand vont être entrepris suivant ces indications , et nous en ferons connaître le résultat. Jusqu'à l'année 1825 , l'argent impur provenant

Purification

de l'amalgamation a été vendu aux fonderies, qui d, l'argent en opéraient la purification en le mêlant avec du d'amalgama-, plomb d'oeuvre et affinant ensuite au fourneau de coupelle ; mais ces usines avaient des motifs pour se plaindre de cet arrangement, parce que l'addi-

tion au plomb d'oeuvre d'un alliage contenant presque autant de cuivre que d'argent augmentait considérablement la perte sur ce dernier métal ; enfin il y avait cet autre inconvénient de termi-

ner les opérations d'un procédé dans une usine différente de celle où elles avaient été commencées , ce qui m'empêchait toujours d'en connaître exactement les résultats. On chercha donc un moyen (l'amener, par un procédé praticable dans l'usine d'amalgamation , l'argent au titre auquel il est reçu à l'hôtel des monnaies. Voici, en peu de mots, les divers moyens qui ont été essayés.

Raffinage du métal d'amalgamation, soit à la houille , clans un fourneau à réverbère , soit sous une moufle, avec du bois et du charbon de

nuis: aucune de ces deux méthodes ne put être conservée, à cause (le la consommation notable du combustible et de la perte éprouvée sur le plomb employé et sur l'argent contenu dans l'alfiage.

Séparation de l'argent par l'aide sulfurique. L'alliage, fortement rougi au feu , était Mis à di-

gérer, au milieu de l'acide sulfurique étendu