Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)

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POUR PERFECTIONNER

dans une chaudière de plomb ; la p.lus grande partie du cuivre, ainsi que dés métaux d'eau

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étrangers, était dissoute et l'argent restait à l'état métallique; on fondait ensuite ce dernier avec de la iitharge, dans un creuset de Hesse, et il était amené à 5 loths ou 15 loths 2 ÷ quentch. d'argent pur par marc. La dissolution donnait, par cristallisation, de très beau sulfate de cuivre. Ce procédé a été employé depuis l'année 1825 jusqu'en 1827 ; mais le raffinage de l'argent ainsi obtenu, ne pouvant pas encore s'opérer comme

on l'avait espéré, cette circonstance fit disparaître tout l'avantage qu'on s'était proposé de retirer (fun procédé d'ailleurs simple et exact, et l'on dut en chercher un autre. Affinage, de l'alliage préalablement fondu avec du plomb marchand et raffinage de l'argent de coupelle, le tout exécuté au compte de l'usine d'amalgamation.

Ce procédé, qui donnait du moins des produits plus avantageux que le précédent sous le rapport économique, fut employé pendant plusieur trimestres trimestres de l'année 1827 : la perte sur l'argent était notablement moindre avec ce plomb qu'avec le plomb d'oeuvre ; mais il présentait ces inconvéniens, que l'on était obligé de faire quelques opérations préparatoires pour étendre l'argent dans une assez grande masse de plomb, et,

enfin, de lier encore l'atelier d'amalgamation aux fonderies de plomb. Fontes réitérées du métal amalgamation (r). 'OP

(t) M. Kersten de Freyberg donnera, dans une des prochaines livraisons de ces Annales, une description détaillée de cette opération. Cette méthode de purification de Par-

LES PROCÉDÉS MÉTALLURGIQUES.

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Pendant qu'on était encore dans l'incertitude sur la préférence à donner au procédé de la séparation de l'argent par l'acide sulfurique, ou bien à l'affinage au moyen du plomb pauvre, on imagina un autre mode de traitement qui l'emporte sur les deux autres en simplicité et en convenance. Par des fusions réitérées de l'alliage préalable-

ment rougi, on parvient à le purifier au point qu'il n'est plus compdsé que (l'argent, de cuivre et d'une quantité à peine pondérable d'an ti moine;

il peut alors être employé à la fabrication des monnaies et livré avec avantage à l'établisse-

ment qui en est chargé. Des essais faits en grand ont donné les résultats suivans : 220 marcs d'al-

liage brut, fondus trois fois , se sont réduits à 199 marcs 12 loths du composé argent et cuivre,

où le premier de ces métaux se trouvait .pour I 4 marcs 9 loths 3 quent. 2 pf.; la perte sur l'ar-

gent ne fut pas de plus de 2 loths 2 pf., et les frais de l'opération ne s'élevèrent qu'à xopf. par marc d'argent fin. Il fut ainsi prouvé que ce procédé serait avantageux et convenable, lors même que la perte sur l'argent et- les dépenses qu'il occasionera se trouveraient plus considérables qu'on

ne l'a supposé; en outre, le cuivre de l'alliage conserve toute sa valeur et son utilité.

Essais faits pour séparer l'or des divers minérais du district de Freyberg.

Dans le courant de l'année de 1825, on a esSayé de retirer l'or contenu dans divers minérais gent d'amalgamation a eu lieu jusqu'à présent avec de. grands avantages à Freyberg 5 elle est au ssi appliquée, depuis

trois années, dans les usines d'amalgamation d' Idka, dans la Haute-Bougna.