Annales des Mines (1829, série 2, volume 6)
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UR L'COULEMEINT
DES FLUIDES ÉLASTIQUES.
petites charges, il paraît qu'en attendant des observations plus variées et plus nombreuses, on peut admettre la théorie du n°. 15, et employer l'expression (3o) pour la détermination du rap port d. d'Aubuisson a également fait sur des ajutages coniques des expériences dont le tableau suivant présente les résultats moyens.
donneraient alors lieu à des remarques Semblables à celles qui viennent d'être faites. De l'écoulement d'un fluide élastique d'un vase dans un autre par un petit orifice. 19. Considérons deux vases de figuré rectangulaire , qui communiquent entre eux par un petit orifice. On suppose qu'un fluide élastique contenu dans le premier vase s'écoule dans le second en traversant cet orifice. Étant données les pressions, et par conséquent les densités, qui ont lieu à un certain instant dans les deux vases, il s'agit de connaître les pressions et les densités
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..
-
DIAMi,T. DE L'AJUTAGE,
Valeur
Longueur
du rapport
___...-....---,,....--de Pression intérieure. à la base. à l'orifice. l'ajutage.
0,02 o,o3
0,04 o,o6
qui auront lieu après un temps quelconque.
mê, e.
mètre.
mètre.
i
0,01 0,015 0,02 o,o5
0,04 0,045 o,o6 0,03
0,12 0,028 à 0,12 0,027 à 0,06 o,o4 à o,o5
0,927 0,917 0,936 0,933
o,o15
0,045
0,028 à 0,12
0,938 0,917 0,708 0,947
i3O5
à
1
1
1
/
0,02 o;o3 o,o6 0,02
1
0,025
--,
415
Les résultats du n°. 15 ne conviennent pas en général à un ajutage conique, parce que les trois sections EF, G H, CD (fig. 8) ne sont plus égales entre elles, et parce qu'il y a une contraction- extérieure de la veine au delà de la section extrême CD. Toutefois, comme dans la presque totalité des expériences précédentes, l'inclinaison de l'arête da cône sur l'axe était fort petite, on pourrait ap pl iquerici, sans erreu r sensible, les résultats relatifs aux ajutages cylindriques. Ces expériences
Soit nommé Ale volume du vase dont le fluide sort; A' le volume du vase dans lequel le fluide entre;
P, P' les pressions qui ont lieu respectivement dans les deux vases, à l'instant où l'on compte t o;
p, p' les pressions qui ont lieu respectivement dans les deux vases, au bout -du temps t; 1.2' l'aire de l'orifice de communication.
D'après la petitesse de l'orifice D!, et la figure supposée aux deux vases, nous admettrons i O. que la vitesse d'écoulement est produite par l'effet de la différence des pressions p,p', de la même manière que cela aurait lieu si ces pressions ne variaient pas avec le temps; 2°. que ces mêmes pres-
sions, à un instant donné, subsistent dans tolite l'étendue des deux vases. Ces hypothèses ne peuvent différer sensiblement des effets naturels, et sont analogues à ce qui a lieu lorsqu'un vase qui avait été rempli d'eau se vide par un petit orifice ; cas dans lequel il est permis de regarder la