Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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TRAVAIL
diamètre et 14 pouces de longueur. Ils sont menés par une roue à augets de 25 pieds de diamètre et
de 3 pieds de largeur dans oeuvre, et, au moyen d'un système convenable d'engrenages, ils reçoivent tous la même vitesse.
Les cylindres sont portés par des montans ou cadres verticaux en fonte. La fig. 2, Pl. I, est la section suivant NN', fig. du cadre A; mn sont des pièces à rainure qui lui sont fixées au moyen de boulons traversant des
rebords, comme l'indique la fig. 3, coupe sui-
vant rs , fig. 2. Des pièces en fonte I et K entrent dans ces rainures, et supportent des crapaudines en laiton, qui servent d'appui aux tourillons des cylindres écraseurs. Les pièces I sont maintenues de manière à ne pouvoir glisser dans la rainure; les pièces K, au contraire, sont libres. Deux saillies P sont percées chacune d'un trou
qui reçoit un axe, autour duquel peut tourner un levier L , fig. 4. L'extrémité B de ce levier est chargée d'un poids P, et l'autre extrémité C appuie contre une des pièces K, fig. 2. Ainsi, les cylindres F et E ou G et H pressent l'un contre l'autre avec une force dépendant de l'effet du contre-poids. Les avantages qui résultent de cette disposition sont évidens. Tous les morceaux du minérai ne sont pas d'égale grosseur, ou bien ils peuvent se
trouver mélangés avec des pierres d'une trop grande dureté, qui disloqueraient la machine si les cylindres étaient fixes; tandis qu'avec un appareil comme celui que nous venons de décrire, on conçoit que l'expérience doit en peu de temps montrer quel est le contre-poids le plus avantageux et pour lequel la machine donne le meilleur
DU PLOMB.
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produit. En effet, en l'augmentant, on obtient du minérai plus menu ; mais il faut une force plus grande et les cylindres s'usent plus vite. Nous avons vu un appareil analogue à celui-ci aux environs d'Alston , et MM. Dufrénoy et de
Beaumont donnent aussi la description d'une disposition semblable.
Tous les cadres de fonte sont portés par une
charpente en bols.
On nous a assuré que cette machine pouvait écraser une tonne en quatre ou cinq minutes. La roue à eau qui la mettait en mouvement faisait aussi marcher des bocards à eau , dont on se servait pour broyer les minerais les plus durs. Ces machines à écraser ( crusIzing-machines)
paraissent surtout propres à remplacer les bo-
cards à sec. Elles ne semblent pas convenir à toute
espèce de minerais. Les plus durs et les moins riches sont généralement bocardés à l'eau. Mines de plomb du Cornouailles. Les minérais de plomb du Cornouailles sont des galènes très argentifères; mais ils n'ont plus leur gisement, comme ceux du Cumberland, du Yorkshire , du Flintshire ou du Derbyshire, dans le calcaire des montagnes. On les trouve en amas ou filons dans le killas (1).
Le mode d'exploitation ne présente rien de
particulier. (1) La roche très métallifère , appelée k.illas en Cornouailles, a été décrite par MM. Dufrénoy et de Beaumont.
Le vrai killas des mineurs, disent ces ingénieurs, est un schiste argileux , verdâtre, passant au schiste talqueux et au schiste amphibolique , et prenant quelquefois dans ses parties supérieures une texture arénacée qui en fait un véritable grauwack.e. 11 s'appuie sur le granit.
Gisement.