Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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TRAVAIL
La hauteur du pont au dessus de la sole est de 16 à 17 pouces (oni,41 à om,44); celle-ci commence
au point a, à environ 2 pouces (ow,o5) au dessous de la ligne horizontale AB, niveau des plaques qui forment le seuil des portes de travail; elle va en s'abaissant jusqu'en un point b placé à peu .près au milieu de la longueur du fourneau, et à 21 OU 24 pouces (oin,53 ou oin,6 suivant la nature du
minerai, au dessous de A B; elle monte ensuite en allant du point b vers la cheminée, mais moins rapidement que vers le pont. La sole a aussi une inclinaison dans le sens de la largeur du fourneau. Si l'on examine la fig. 7, qui en est une section suivant un plan perpendiculaire à la longueur et passant par le point b de la fig 5, on voit qu'elle s'élève du point b vers le point c, à peu près de la même manière que du point b vers le point a. La sole monte ainsi de toutes parts plus ou moins rapidement de b vers toutes les autres parties du fourneau; b est donc le fond d'une espèce de bassin irrégulier. Des deux longues laces du fourneau, l'une, du côté de laquelle travaille toujours le maître-fondeur ( the fOreman), est dite working side, face de travail , ou face de devant ; l'autre est dite labourer's side, face de l'aide, on face de derrière. Dans chacun des murs qui leur correspondent
sont percées, au dessus de la sole, trois portes à
égale distance l'une de l'autre. Une nouvelle porte, placée du côté de l'aide, sert à jeter du combustible sur la grille. Un trou t pratiqué dans le mur de devant, sous la porte du milieu, et qui est bouché pendant l'opération, permet de faire couler le plomb du bassin intérieur b dans un bassin extérieur B. Un autre trouf, si-
DU PLOMB.
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tué du même côté, sous la porte, près de la cheminée, et également bouché pendant la fonte du minerai, a pour but de donner issue à une partie des scories.
Nous ignorons quelles sont la hauteur et la section de la cheminée, MM. Dufrénoy et de Beaumont indiquent 55 pieds (17 mètres) pour la hauteur. La sole est faite d'un mélange de deux espèces de scories, que l'on obtient par ce procédé.
Les minerais que l'on réduit à Lea sont des galènes mélangées de carbonate de plomb, de sulfate de baryte, de carbonate et de fluate de chaux , etc. , et quelquefois aussi du carbonate de plomb plus ou moins pur. Ils renferment trop peu d'argent pour que l'on cherche à en retirer ce métal. Ils sont généralement assez mal lavés ; on les assortit d'après leur richesse et le degré de fusibilité de leur gangue. Le combustible est une houille d'assez bonne qualité. Nous avons suivi attentivement l'opération: le minéral traité étant de la galène, en voici la description. La charge de minerai est de 16 quintaux ( 812 kilogrammes ); on l'introduit par la trémie T, et
on étend le minerai uniformément sur toute la partie inclinée de la sole , sans l'accumuler da-
vantage vers le pont que vers la cheminée. On remplit la chauffe de charbon, et on ferme toutes les portes. On commence donc par donner un coup de féu. Deux heures après le commencement de l'opération, on ouvre toutes les portespour refroidir T. rH, 11e. livr. 1830. 2
e Minrais.
combustible. Opération.