Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

DU PLOMB. TRAVAIL

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Fourneau.

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Une tuyère horizontale est placée dans la paroi postérieure à des distances égales des parois latérales, et la partie de cette paroi qui est au des-

ce qui n'empêche pas que l'inclinaison sur les bords du creux b ne soit assez irrégulière. Il bouche entièrement avec de la chaux les trous t et t'. Enfin on charge de nouveau. Les scories (white slags) qui se sont écoulées hors du fourneau sont opaques et blanches, ou gris clair. On ne s'en sert que pour fabriquer la sole ou réparer les routes. Les scories (drawn slags) que l'on a retirées avec le râble immédiatement après la coulée mériteraient plutôt le nom de crasses, car elles en ont tout l'aspect; elles sont noirâtres ou gris foncé et très pesantes, en masses agglomérées. On les refond dans une espèce parti-culière de fourneau à manche (slap,- hearth). Fonte des scories riches dans le fintrneau à cuve ( slag hearth

Nous n'avons pas pu prendre les dimensions

fflxactes du fourneau à manche, dans lequel on refond les scories riches à Lea; mais nous donnerons celles d'un fourneau d'Alston Moor (Cumberland), dont nous nous sommes procuré les

sous est en fonte, tandis que la partie supérieure est en grès ; la tuyère a de i

2 pouces

de diamètre.

Quoique cette description ne diffère presque en aucun point de celle qu'ont donnée MM. Dufrénoy et de Beaumont du même fourneau, nous avons cru nécessaire, pour l'intelligence du sujet, de ne pas l'omettre. Pendant l'opération, l'intérieur du fourneau est Opération. rempli, jusqu'à environ r ou 2 pouces au dessous de la tuyère, de cinders ou frasis de coke recueilli sous la grille du fourneau à réverbère. Le reste de sa capacité est occupé par du coke en morceaux, sur lequel on charge les scories. Nous n'avons pas

observé qu'on mélangeât celles-ci avec d'autres produits pour lesfondre; maisM.M. Dufrénoy et de Beaumont disent qu'on y ajoute souvent, comme fondant, du minerai extrêmement pauvre, ayant pour gangue de la chaux carbonatée et de la chaux fluatée, qui a été mise à part pendant la préparation mécanique des mattes plon-ibeuses, qui nagent à la surface du bain de plomb quand on le raffine par le repos de masse, ainsi que les matières qui se déposent dans la cheminée du même fourneau. Quoi qu'il en soit, le plomb réduit et une nou-vel e scorie, plus pauvre que celle que l'on a char-

dessins.

Ce fourneau (fig. 8, Pl. I ) a, intérieurement, la forme d'un parallélipipède , dont la base a 26

pouces sur 22 (0.'1,66 sur ou3,56), et dont la hauteur est de 3 pieds (oni.91 ). La sole est une plaque de

fonte légèrement inclinée vers un bassin de réception B. Deux madriers en fonte in et m', pla-

gée se rendent dans le bassin B,fig.8 bis; les scories

cés sur les deux côtés longs de cette plaque, su-é-portent les parois latérales, qui sont en grès, et la

surnageant se répandent, par dessus les bords, dans un espace rectangulaire, qu'un canal T remplit constamment d'eau froide, et le plomb passe par une ouverture N dans un vase en fer C, en-

paroi antérieure , qui est en fonte : cette dernière se trouve ainsi séparée par un vide d'environ 7 p011eeS de hauteur ( 0'11,18) de la sole.

C.»