Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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DU PLOMB.
TRAVAIL
2400oo calories et 161 kilog. de bois représentant 474100 calories : ainsi, la valeur calorifique du combustible employé dans le grillage serait de 714100 calories. oo kilog. de schlich en donnent environ 89 de schlich grillé, qui brûlent environ 45 kilog. de charbon de bois dans le fourneau à manche pour leur réduction. Ces 45 kilog, de charbon de bois représentent 31725o calories : d'où la consom-
mation totale en unités de chaleur pour le grillage et la réduction de roo kilog. de schlich est de io3155o calories. En supposant que roo kilog. de schlich produisent 5o kilog. de plomb marchand, nombre auquel nous sommes parvenu par une série de probabilités, il faudrait 2069700 calories pour 100 kilog. de plomb marchand. A Tarnowitz, on brûle environ 5o pieds cubes de coke pour réduire roo quintaux de schlich qui rend 67 pour roo. Une tonne ( mesure de Silésie ) de coke pèse 2 quintaux. Sa capacité est de 7,1i pieds cubes d'où r pied cube pèse 0,28 quintaux et 5o pieds cubes r 4 quintaux. Ainsi, on ne brûle, pour traiter ioo kil. de schlich, que f kilog. de coke (i), correspondant à 8883o calories : cela fait 152582
calories pour ioo de plomb obtenu. aux environs de Vidas et Villefort, nous devons supposer que l'on n'emploie que les plus médiocres pour le grillage des minerais de plomb : c'est pourquoi nous ne portons leur valeur calorifique qu'a 6000 calories par kilog. (1) Nous prenons pour la valeur calorifique du coke de Tarnowitz 6345 calories, qui est celle d'un coke contenant IO pour ioo de matières terreuses.
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A Vedrin , on brûle environ 34 kilog. de charbon de bois pour 100 kilog. de minérais mélanc.-és, dont on obtient 32 kilog. de plomb : cela fait 239-oo calories pour i 00 kilog. de minerais et 749063 calories pour Io° lidog. de plomb. Il faudrait ajouter la quantité de combustible brûlée pour le grillage d'une petite partie des minérais qui exige cette opération. Mais cette quantité de combustible est très faible , et nous ne pouvons en apprécier la valeur calorifique, parce qu'elle consiste en copeaux dont le poids nous est inconnu. Au Bleyberg , roo kilog. de schlich dépensent .
26,6 kil, de coke (1), dont la valeur calorifique est
de 168777 calories, et 3,3 kilog-. de charbon de bois, dont la valeur calorifique est de 23265. La
consommation totale en unités de chaleur est donc de 192042 pour roo kilog. de schlich, 768168 calories pour ioo de plomb. Quelquefois on ne brûle que du charbon de bois résineux, et on en consomme alors 41,50 (2) (i) Richesse minérale, tome Hl, page 257. (2)11 peut paraître alors ex traordina ire que pour produi le même effet, on ne brûle que de 26,6 kil, de coke plus 3,3
kilog. de charbon de bois, tandis que la valeur calorifique
du charbon de bois est plus grande que celle du coke. Cependant, nous trouvons aussi dans l'ouvrage de M. de Villefosse , lorsqu'il s'agit du traitement des minérais de cuivre, que pour une même quantité de lit de fusion , on brûle, dans un demi-haut-fourneau, 1451 liv. de charbon de bois résineux, ou 1677 liv. de charbon de bois dur, ou, enfin, 1165 liv. de coke. ioo kilog. c1S-6,-mattes provenant
de ce traitement sont réduits, soit avec 42 kilog. de
charbon de bois, soit avec 26 kilog. de coke ; enfin, nous lisons dans la seconde édition de la lletalturgie du fer, de Karsten, que si le coke employé dans un haut-fourneau pour la réduction des minerais de fer produit moins d'effet
T. VII, ". &yr, 1830.
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