Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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TRAVAIL
ver que celtti-ei ne se vend pas proportionnellement à sa valeur calorifique ainsi, par exemple,
le bois donnant généralement environ de 18 à 20 pour 100 de son poids de charbon , 41,5 kilog. de charbon brûlé au Bleyberg pour ion de schlich correspondent à 210 kilog. de bois, dont la valeur calorifique est de 618456 calories. Ces 4 i,5 kilog. de charbon se vendront donc le même prix que 210 kilog. de bois, augmenté des frais de carbonisation. A Tarnowitz, comme on emploie du fer pour la réduction de la galène , la consommation en combustible est très faible. Remarquons cependant que les -14 kilog. de coke, à io pour loo de cendres, brûlés pour t no kilog. de schlich, correspondent à 28 kil. de houille à 5 pour ioo de cendres, et de meilleure qualité par conséquent que celle que nous avons supposée servir à Poullaotien : ainsi , en ajoutant à sa valeur celle des frais de carbonisation , on arrivera bien près du
prix coûtant des 43,20 kilog. de houille employés à Poullaouen dans le fourneau viennois. 11 faut, d'ailleurs, se rappeler que les schlichs de Poullaouen sont bien moins riches que ceux de Tarnowitz.
Temps néces-
On emploie pour le traitement de Io° kilog.
saire pour de schlich, à Vialas et Villefort , 3 heures dans passer le grillage et une heure dans la fonte ; à Vedrin kg. de une heure dans la fonte ; à Tarnowitz, 20 minutes. schlich.
Nous n'avons pas de données sur la durée du travail au Bleyberg. En supposant qu'à Vialas et Villefort le grillage s'opère en même temps que la fonte, au moyen du nombre de fourneaux nécessaire , il suivrait de ce qui précède que l'on passerait le schlich un peu plus rapidement au
DU PLOMB.
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four à manche , à Via tas et à Vedrin , qu'au four
à réverbère à Pesey et à Poullaouen. Le travail marcherait à Tarnowitz phis vite encore quiepar aucun des procédés au four à réverbère, y compris même le procédé viennois. Le nombre d'ouvriers attachés au fourneau à manche à Tarnowitz, et en général à toute espèce de fourneau à manche ou de demi-hautfourneau , est de trois : ainsi, dans des pays où le prix de la main-d'oeuvre sera le même, les frais répartis par tonne de plomb seront proportionnels à la rapidité du travail et à la richesse du minerai; ils seront par conséquent très fai-
Main_ d'oeuvre.
bles à Tarnowitz. Les ouvriers attachés 'a un fourneau:à manche
ont un travail bien moins pénible que les ouvriers qui conduisent un fourneau à réverbère, on peut donc les payer moins : ainsi, à égalité de charge passée dans le même temps, le prix de la main-d'oeuvre sera plus élevé dans le procédé au four à réverbère. Procédés 'aiz fourneau écossais: Le procédé au fourneau écossais n'est aujourd'hui employé que dans le nord de l'Angleterre il l'a été à Pesey. En Angleterre, on grille d'abord le minérai an four à réverbère; on en sépare une grande partie du plomb, dans un fourneau particulier; par une espèce de liquation, qui s'opère à une basse et on refond les crasses dans le slagheart h. MM. Beaumont et Dufrénoy ont décrit ces opérations avec beaucoup de soin. On passe au fourneau de grillage trois charges de 8 quint. en 24 heures , et on brûle 3 quintempérature,
Procédé anglais.