Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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TRAVAIL
taux de houille pour ces 24 quint. de schlich; ce qui fait environ 1 2 kil. pour toc) kil, de schlich. Le minérai grillé donne, dans le fourneau écossais, 66 pour Ioo de plomb , et ne brûle qu'une
quantité extrêmement faible de combustible.
Lorsque l'opération est en bon train, on obtient quintal anglais de plomb toutes les demi-heures : on passe donc j quintal de schlich en 20 minutes ou ioo kilog. en 4o minutes. Nous n'avons aucune notion exacte de la perte en plomb.
Ce traitement paraît présenter quelques avantages ,
surtout sous le rapport de la consom-
mation en combustible. Le traitement écossais, aujourd'hui abandonné à Pesey, en diffère essentiellement. Procédé de Pesey.
-La perte en plomb par le traitement de Pesey était de 5 pour 100 de schlichs plus grande que par le procédé au four à réverbère. La consommation en combustible pour 1 u1 log. de schlich grillé, provenant de I oo kilog. de
schlich brut, était de 42,5 kilog. de charbon de bois et 8,i kilog. de bois dans le fourneau écossais , et on brûlait encore 15,5 kilog. de charbon de bois pour refondre, dans le fourneau à mandie, 18 kilog. de crasses qui en résultaient. La consommation totale en combustible pour la réduction de 100 kilog. de schlich , non compris le combustible du grillage , était donc de 58 kilog. de charbon .de bois et 8,1..2: kilog. de bois; ce qui. est déjà plus qu'au Bleyberg et à Vedrin , où l'on fond au fourneau à manche des minérais beaucoup plus pauvres qu'a Pesey. Enfin, il fallait environ 4 heures pour obtenir 400 de plomb dans le fourneau écossais.
DU PLOMB.
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On trouvera plus de détails sur cette comparai-
son du fourneau écossais de Pesey et du fourneau à réverbère dans le Mémoire de M. Puvis, inséré dans les Annales des Mines de 1817. CONCLUSION.
De tous les procédés suivis pour la réduction de la galène, celui dans lequel on se sert de fer ou de fonte, soit qu'on emploie le four à réverbère ou le four à manche, est le plus économique sous le double rapport de la consommation en combustible et des frais de main-d'oeu-
vre. La perte en plomb par ce procédé ne paraît pas dépasser celle qui a lieu par les meilleures méthodes usitées, peut-être même est-elle moindre dans le procédé viennois; mais l'addition de fer entraîne dans une dépense qui peut compenser entièrement les économies que l'on a faites d'autre. part. Les minerais de Tarnowitz étant plus riches que ceux de Poullaouen et de nature différente, il est difficile d'établir un parallèle entre le pro-
cédé viennois et celui de Tarnowitz. Il paraîtrait toutefois que la dépense en combustible est un peu moins considérable à Tarnowitz et la rapidité avec laquelle passent les charges un peu plus grande ; mais, à Tarnowitz, il y a en plus la. dépense de la soufflerie. La perte en plomb et la dépense en combustible dans les mines du nord de l'Angleterre ne paraissent pas dépasser celles qui ont lieu dans
les usines les mieux conduites du continent, peut-être même la dépense en combustible estelle moindre dans les usines d'Angleterre. Les procédés anglais se distinguent surtout