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BASSIN SECONDAIRE

DU SUDOUEST DE LA FRANCE.

lites et veines de grès siliceux lustré. Ces diverses couches sont recouvertes par une craie grossière, grisâtre ou blanchâtre, sableuse ou non , dans laquelle on trouve encore quelques nummulites et une grande quantité de pétrifications des genres ichthyosarcolites,miliolites, turritelles, pectinites, rastelli tes, échinites et caryophyllites.

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grossière un assez long intervalle, pendant lequel les couches de grès verts qui devaient primitivement recouvrir cettemarne auraient été enlevées? Au terrain schisteux et élevé des Deux-Sèvres,

Des terrains

succède un terrain de plaines calcaires qui, se secondaires joignant à la plaine de Luçon , s'étendent au sud à la limite saisjusqu a la du département , tournent les teriain t'eu, des marais de la Sèvre et se lient aux plaines de la De_sèvr. Charente. Les limites de ce terrain de plaines et du terrain schisteux , passent environ par Pis-

La Pointe de Pied-de-Mont présente cela de particulier, que les couches qui la composent, toujours dirigées de l'est à l'ouest, ne s'inclinent plus de 40 à 50 au Sud, comme celles de Fouras , mais bien de 30" au nord, par suite sans doute d'un affaissement qui a eu lieu dans la baie de Fouras. Quoi qu'il en soit, l'argile marneuse feuilletée,

sote, St.-Michel-le-Clou, Chassenom , Payré-s urVendée , Foussay, Beugné , Xaintray, , Cours, Champeaux, Clavé, Ménigoute, les Forges, Vandéloigne , la Peyrate , Gourgé , Maisoutier et Boussay. Trois coupes menées par Champdeniers,

qui forme la base de Pied-de-Mont, contient, _ainsi que celle qu'on observe en quelques autres points sur la rive droite de la Charcute, des nids disséminés de gypse cristallin , mais toujours rares 'et peu abondans. Cette même argile passe encore

St.-Maixent et Sanxais suffiront pour en faire connaître la composition. o. Dans les environs de Champdeniers à Xaintray, ,

au dessous du village de Saint-Froult, Où des

on voit reposer immédiatement sur les

coupe de Champde-

schistes talqueux de Pamplie une formation en fie", à Niort à SL-Jean, bancs à peu près horizontaux, laquelle est en, etd'Angely, fièrement semblable à celle observée à la Réorthe, près Ste.-Hermine, qui appartient comme celle-ci à l'assise supérieure du lias, et se compose de calcaire brunâtre cellulaire rugueux coquillier, et de macigno, ou grès calcaire également_ co-

puits l'ont fait reconnaître au niveau de 5 mètres, et là elle renferme un banc d'environ iffi,5 d'é-

paisseur d'un gypse fibreux saccharoïde ou lamellaire, sur lequel on commence à diriger quelques travaux d'exploitation. Au dessus de cette

dernière argile, on ne retrouve plus d'ailleurs les roches de ,grès vert qui la recouvrent ordinairement , mais bien une craie grossière irré-

qui! lier.

A Niort, on voit partout autour de la ville deux calcaires différens, qui reposent sur une marne que les puits ont fait reconnaître et qui correspondent, avec celle - ci, à l'étage inférieur de l'oolite. Le calcaire inférieur est un calcaire griâtre à texture subgranulaire et structure serrée, dans lequel on trouve une grande quantité f:ossiles , des genres bélemnites , ammonites , or,

gulière ou compacte, dans laquelle sont des pétrifications nombreuses de bucardes , peignes, myes, miliolites, etc., et qui diffère beaucoup, par l'aspect, des craies inférieures à miliolites

décrites ci - dessus. Ce dernier fait annoncerait-il qu'il y a eu entre l'époque du dépôt de la marne gypseuse et celle du dépôt de cette craie

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