Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

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BASSIN SECONDAIRE

nérais de galène et de blende, qui ont été recherchés par les anciens: Le calcaire en bancs peu épais séparés par des veines argileuses ne tient que quelques nids rares de galène. Le quartzite et le calcaire renferment d'ailleurs les mêmes fossiles, ce sont des bélemnites , ammonites, plagiostomes. 5.. Enfin , le calcaire marneux fétide, bleuâtre , qui, à Saint-Maixent , sépare la formation supérieuie d'arkose et de dolomie de celle de marnes à ammonites communes, et qui , à Marend, sépare le calcaire calaminaire de la marne à huître gryphoïde , nous semble former la dernière assise de cet étage. On y trouve, en effet, dans ces deux lieux la bélemnite apicicurvatus et le pecten equivalvis, et en outre à Mareuil la gryphiea cymbium, et à Saint-Maixent, le plagiostoma gigas , tous fossiles qui appartiennent au lias et qu'on ne retrouve plus dans les marnes supérieures. Il est bien vrai qu'a Saint-Maixent ces fossiles sont encore accompagnés de quelques' trochus et huîtres Ï.,tryphoïdes, fossiles que nous rapportons à l'oolite inférieure ; mais cela prouve

seulement qu'a la jonction des deux formations il y a eu des mélanges. Si nous comparons les deux étages de lias que nous venons de considérer, nous voyons, dans l'un et l'autre , des grès feldspathiques et des . calcaires magnésiens ; dans. l'un et l'autre, des fossiles et des métaux , qui , par leur nature et leur mode de dissémination, ont les plus grands rapports entre eux dès lors la distinction éta-

blie pourra, au premier abord, paraître peu motivée. Voici les raisons qui nous l'ont fait adopter : nous avons remarqué l'existence,. dans

DU SUD-OUEST DE LA FRANCE.

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le premier étage, de ces calcaires ealaminaires

qu'on ne trouve point dans le second

nous

avons vu que les fossiles étaient généralement moins répandus dans l'étage inférieur; que si quelques bancs particuliers de cet étage en contenaient avec quelque abondance, ces fossiles étaient alors différens de ceux de l'étage stipe rieur ; enfin , nous avons observé que les veines et nids de galène et de blende étaient beaucoup plus suivis dans- cet étage supérieur; que c'était sur les roches de celui-ci que les anciens avaient

dirigé des travaux fort étendus, tandis qu'on n'en trouve point dans les roches de l'étage inférieur, et que les tentatives faites récemment sur ces dernières ont été entièrement infructueuses.

Toutes ces différences nous ont semblé assez importantes pour mériter d'être notées; nous ne voulons pas dire, du reste, qu'il y ait eu le moindre intervalle entre les dépôts de ces deux étages. Quoi qu'il en soit, la formation de lias, que nous considérons ici, est disposée en couches inclinées

généralement de 5 à 15 degrés entre lés roches anciennes et celles °ontiques; elle paraît se lier à ces dernières et ne pouvoir en être séparée ou former le membre inférieur du terrain jurassique. On remarque , en effet , que partout oi l'oolite inférieure recouvre le lias, il y a concordance de stratification ; qu'en outre il y a souvent des passages insensibles de l'une à l'autre formation : ainsi , le lias se termine parfois ( Mareuil, Saint-

Maixent ) par des marnes dans lesquelles on trouve ensemble les fossiles appartenant aux deux assises ; d'autres fois, les couches inférieures

de l'oolite renferment des grès calcaires ( Fontenay ); d'autres fois encore , des dolomies à silex