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Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

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BA.ssny SECONDAIRE

couches alternatives , fournissent de très bonnes pierres de construction, et contiennent quelques pétrifications peu abondantes (l'ammonite cornmime, peigne obscur ,et bélemnite. Ces calcaires

ont paru généralement inférieurs au calcaire compacte, quoique, dans .quelques localités , ces derniers se montrent aussi entre les premiers et la marne schisteuse. Dans le calcaire blanc suboolitique de Fontenay, on a trouvé quelques couches disséminées de galène à grandes facettes. Aux environs de Thiviers , de Belabre , de Chasseneuil, ces calcaires suboolitiques sont remplacés par des oolites à grains fins. 30. Enfin, des calcaires compactes plus ou moins marneux , les uns à texture fine et serrée .

susceptibles de poli , comme aux environs de Civray, les autres à texture lâche et pétrifications nombreuses d'ammonites communes, de térébra-

tu les perovales et de peignes obscurs, comme près de Ruffec. Ces derniers , devenant de plus en plus marneux,, passent insensiblement aux calcaires de l'oolite moyenne; ils semblent donc former en ce point la partie supérieure de l'étage inférieur du terrain d'oolite. Les roches siliceuses de l'oolite inférieure occupent, à la limite du terrain ancien du Limousin , une bande continue d'une à deux lieues de largeur : ces mêmes roches se voient aussi, en quelques points isolés , à la limite des terrains anciens de laYendée, comme dans les environs de Fontenay et de Parthenay ; enfin, on en retrouve

encore quelques dépôts au centre du bassin comme près la Ferrière.

DU SUD-OUEST DE LA. FRANCE.

273 Cette formation siliceuse se compose des roches suivantes, généralement disposées en bancs horizontaux: 10. De grès psammitique , blanchâtre , à pâte

argilo-quartzo-micacée, propre à la bâtisse; 2°. D'argiles plus ou moins jaspoïdes, offrant des teintes bigarrées par un mélange de fer oxidé,

qui les fait souvent passer à un vrai minérai que l'on exploite pour les forges voisines 5°. Enfin, de jaspes compactes et conchoïdes jaunâtres, de jaspes grenues et hématoïdes, de hornstein grisâtre ou noirâtre et de silex pyromaque ou °ontique. Le jaspe contient quelquefois des nids ou veinules de baryte sulfatée et de plomb, comme aux Chéronies; d'autres fois, il renferme des rognons de manganèse oxidé, compacte, comme à Thiviers.

Les silex °ontiques renferment, dans les environs de Nontron, beaucoup de fossiles, parmi

lesquels on distingue surtout des trigonies. A Availles, les silex pyromaques, liés entre eux par une argile jaspoïde jaunâtre,' forment une roche que l'on exploite pour meules. Cette formation siliceuse n'est point ordinairement recouverte, et se trouve en plus grande abondance à la limite des terrains anciens, où elle constitue des plaines revêtues seulement de quelques bruyères. Tantôt elle repose immédiateillent sur le lias (Nontron, Alloue ) ; tantôt elle vient recouvrir les marnes à lignite ( Brassac ); tantôt, enfin, elle paraît supérieure aux calcaires blancs de l'oolite inférieure (Belabre, Genouillé Ces différentes superpositions et les trigonies contenues dans les silex de cette formation prou-