Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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278 Formation des men' lières.
BASSIN SECONDAIRE ,
etc.
IV. La formation des meulières d'eau douce se trouve en assez grande abondance dans la zone
du terrain de grès vert qui s'étend de Dissais à la
elle se voit en outre en petits dépôts isolés dans la région de l'oolite inféBoche - Pozay ; l'oolite.
rieure, comme Lussac-les-Châteaux et Caunay. La roche de silex-molaire qui la compose, disposée en bancs irréguliers engagés dans de la marne argileuse, présente ici les deux modifications qui lui sont ordinaires. L'une ( Lussac) est poreuse , sans coquilles et à cavités calcédonieuses ou cristallines ; l'autre ( Caunay ) est compacte à tubulures sinueuses et à débris non.breux de coquilles lacustres silicifiées. Cette formation par tous ses caractères, représente donc évidemment le silex molaire du deuxième terrain d'eau douce du bassin tertiaire de Paris.
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MÉMOIRE
Sur le grès coquillier marin à débris de pa,ure de la deuxième formation, immédiatement après le calcaire grossier,
observé aux environs de Nanteuil-leHaudoin, particulièrement à Brégy ; Par M. EUGiINE ROBERT, Étudiant en Médecine.
Toute la contrée bornée à l'ouest par la colline gypseuse, qui supporte Montjé et Dammartin , comprenant, au nord, Morfontaine, Montepilloy, jusqu'à Crespy exclusivement ; à l'est, Lévignan et Assy-en-Multien; enfin; au sud, Brégy, Douy et Saint-Souplets : toute cette grande
partie, dis-je, de l'ancien Valois, représentant un cercle , dont le centre paraît être Nanteuil-leHaudoin , département de l'Oise, à douze lieues
nord-est de Paris, appartient généralement à une grande formation de sable ou de grès plus ou moins riche en fossiles : ce terrain passe 6:17.*..
quelquefois au calcaire grossier, et lui cède bien rarement sa place. Quel qu'il soit, il est presque toujours recouvert par un terrain d'eau douce
qui ne paraît pas avoir été indiqué par les auteurs de la Géologie des environs de Paris, dans cet endroit, que je viens d'étudier d'une manière
toute spéciale; cependant, c'est à l'absence de ce terrain qu'on doit les beautés pittoresques d'Ermenonville et de Morfontaine, qui ont pu quelquefois détourner les pas des géologues.
C'est dans celte vaste enceinte et au milieu