Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

288

GRIS COQUILLIER MARIN

A DÉBRIS DE PAGURE.

d'ailleurs semblent, dans l'un et l'autre cas, il-4-r diquer les derniers dépôts de mollusques marins par le terrain tertiaire (1); aussi n'en rencontre-t-on plus immédiatement au dessous, à 13re, gy, où des sables très épais leur succèdent. Cette carrière, la plus profonde de prégy, na environ que 4 mètres. C'est dans la carrière à moitié comblée, située au côté opposé de cette vallée , et dans un grès

ment tourbeux : c'est dans des sablonnières ouvertes, presque dans le fond de cet endroit, que j'ai observé un dépôt de plus d'un mètre, presque formé de dépouilles de crustacés : c'est là

analogue à celui dont je viens de parler au 4C . pa-

ragraphe ci-dessus, mais très coloré, là, par de l'hydroxide de fer, qu'on rencontre le plus de débris de pagure. Ces dépouilles de crustacés, dont On voit les figures dans la planche IX, y forment quelquefois un lit de quelques centimètres d'épaisseur. Tel est le terrain contre lequel est adossé Brégy.

Dans le milieu de ce village, on pourrait faire les observations que j'ai faites à sa sortie. Si nous descendons maintenant la vallée, nous ne rencontrerons plus jusqu'à Douy et à la Ra-

mée , à droite et à gauche, que du sable assez pur. A la Ramée, il se relève brusquement, et après une épaisseur de plus de 5o pieds, sans offrir un seul fossile, on rencontre les mêmes couches jusqu'à Brégy. Elles renferment encore une quantité prodigieuse de pagure, de cythé-

rées bien conservées et tous les moules de

co-

quilles de Brégy. On descend ensuite ,,à gauche, dans une autre vallée, qui aboutit à la .première, et formée tout

entière de sable ou de grès coquillier marin

289

encore que j'ai remarqué et dessiné sur place une patte bien entière, que je rapporte aux pagures, et qui n'a pas été figurée par M. Desmarets. J'y ai encore recueilli une carapace presque entière duportunus Hericartii , que M. HéricartFerrand a découverte lui-même dans une sablonnière d'Etrepilly , qui appartient probablement au même terrain (1). Malheureusement, la plupart de ces dépouilles sont aussi friables que le sable, et le moindre choc anéantit tout. Enfin, je terminerai mes observations, peutêtre déjà trop multipliées, sur la route de FosseMartin à SaintSouplets, dans un endroit qu'on a récemment ouvert pour faire passer la nouvelle route. Toutes les nombreuses coquilles que ce terrain offre sont heureusement bien conservées, cependant un peu friables.En énumérant tous ces fossiles, je ne ferai que compléter les observations que j'ai entreprises à Brégy, où l'on ne ren-

contre jusqu'à présent que des moules de coquilles toujours trompeurs. 4

Après le calcaire d'eau douce, on a environ mètres d'un sable assez blanc, qui renferme

des rognons de grès assez volumineux, exploités et toujours séparés de deux lits de coquilles assez épais. Le premier, et supérieur, renferme beaucoup de cérites, de cythérées, et probablement

la nzelania hordeacea, comme à Versigny. La

tandis que le fond de la première est probable(1) PeS,IllarCtS,

(1)011 les rencomtre aussi dans des terrains plus anciens.

fig. 5.

Crustacés fossiles, page 87, Pl. V,