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Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)

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TBAJTEMENT DU CUIVRE

lèvent .alors facilement et avec le degré d'épaisseur convenable (I). L'opération terminée, les raffineurs doivent ras-

sembler tons les outils, les mettre en place, et porter à la forge ceux qui auraient besoin de réparation; les aides doivent balayer le devant

.

du fourneau. Après quoi, les deux postes réunis se disposent au chargement de l'autre fourneau. On peut distinguer dans ce procédé cinq parties, savoir: la fusion, le premier décrassage, le second décrassage, le travaillement et la prise des essais.

L'opération dure seize à dix-sept heures. Le fourneau étant chargé, on met le feu À). cinq heures du soir, et quand l'opération a. été bien conduite, on peut couler le lendemain à:neuf -

heures du matin.

On fait quatre raffinages par semaine, deux dans chaque fourneau. La coulée pèse, moyenn ement; 2510 kilogrammes. Le déchet est donc de 15 à-,1o7p0un.i0o. On trouvera plus bas le calcul de la 'perte. Les grenailles qui retiennent les scories pèsent ,

moyennement io8 kil Les grenailles des cuves --(r).e.tfe faible .Prrdportion e'pldinb

pas sensible-

ment strila 'ductilité et la. Malléabilité du cuivre ; mais elle altèresingulierement sa ténacité , à ce point qu'il n'est plus poisible de l'étirer en fils , parce qu'il rompt à cbaque instpip. IJ,n fabricant à qui on avait, envoyé 'cle.la rosette 'qui ,ne ,contenait ps o,qo 'de« pl6mb reconnut .tout ldé-àtlité?à cette éprén've. la présence de ce neL

tai. Laoettè.du plomb ne convient pas non plus aux fabricansfde bijoux imitant Por, parce que ces bijoux noircissent alors promptement.

DE CHESSY.

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pèsent 20 kil. Les grenailles de la couche peuvent è.tre évaluées à 4o kilogrammes. Pour recueillir

ces dernières, on bocarde la couche, et on lave la poussière sur les tables à secousses. Avant qu'on n'ajoutât les grenailles et débris de magasin a'.0 cuivre noir , la coulée pesait moyennement 2455 kilogrammes. Les scories pèsent 540 kilogrammes , celles du premier décrassage pèsent 140. Les gâteaux de cuivre, après avoir été pesés, sont

Mis en magasin; ils sont ensuite découpés, redressés, empilés dans des tonneaux, pesés denouveau, et expédiés dans le commerce sous le nom de cuivre-rosette , qu'ils doivent à leur couleur rouge.

Ce cuivre exige une nouvelle fusion ,pour pou soir etre étiré en barres, en plaques ou en fils. La plus grande partie est mise en ceuVre à Lyon

et dans. les environs. Les produits du raffinage sont, dans l'ordre où lExamen des on les obtient, i0. les scories; 2". le cuivre-rosette; produits da 30. les grenailles des cuves et de la brasque ; 4. la raffinage. cadmie. Les scories en général sont caverneuses ; corn- Scories.

pactes ou grenues à grains très fins, quelquefois cristallins ; d'un gris de fer plus ou moins foncé, métalloïdes, opaques lourdes. Leur cassure est inégale, anguleuse; ony rencontre.çà et là de petits cristaux rougeâtres de silicate ou d'oxide de cuivre. Elles raient faiblement le verre, et sont magnétiques. Elles renferment beaucoup de grenailles de cuivre dans la proportion de 0,20 en,

vi ro n .

Elles fondent facilement au chalumeau donnent un hépar avec la soude.

,

et

Les acides nitrique et rnuriatique le atta22.