Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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'TRAITEMENT DU CUIVRE
forme, il suffirait évidemment d'arrêter le vent des soufflets après le travaillement, et de projeter sur le bain une quantité convenable de charbon de bois et de perches de bois pour réduire la petite quantité d'oxide formée pendant le travail'émeut, en observant soigneusement de ne pas outre-passer le raffinage (1). Le procédé de Chessy
g/if 4/Te Se réduirait ; ce qui rendrait la scorification DE CHESSY.
plus rapide, et abrégerait la durée de l'opération,
Or, c'est à quoi on peut parvenir en chargeant une certaine quantité de schlich riche avec le vre noir; quand tout est fondu , l'oxide pénètre le
cuivre de toutes parts comme une éponge; et cède son oxigène au fer, qui alors se combine
ainsi modifié donnerait les mêmes résultats que le procédé généralement suivi, et durerait deux fois moins de temps. Dans le procédé ordinaire, le cuivre ne travaille pas; ce qui tient, conformément à la théorie exposée ci- dessus, à ce que tout le soufre, et en général toutes les substances volatiles qui se trouvent dans le cuivre noir se sont dégagées pendant le rôtissage. Revenons au procédé de
avec l'argile et le sable siliceux que renferme le schlich. Il est facile de calculer la quantité du schlich rigoureusement nécessaire à foxidation du fer : 3000 kilogrammes de cuivre noir contiennent 196 de fer métallique, qui exigent, pour passer à l'état de protoxide, 58 d'oxigène ou 613 de schlich riche. Mais le vent contribuant aussi à Foxidation, il faut se tenir fort au dessous de cette quantité.
On a virque l'oxidation de la plus grande par_ duschlich lie du fer est produite par l'action du vent sur le elell"la"s le bain métallique. Il se forme à la surface une cour raffinage. che principalement composée d'oxide de cuivre, qui, réagissant de proche en proche sur les cou-
quantité de s' chlich riche à chaque raffinage, pen-
C h essy. )De l'emploi
ches inférieu res,oxid e peu à peu le fer qui s'y trouve
disséminé. L'oxidation du fer se propage ainsi difficilement à travers la masse, et les scories se forment lentement et successivement. Il est évident que si le cuivre était imprégné d'une certaine quantité de son oxide , l'oxidation du fer serait produite à la fois dans l'intérieur et à la surface du bain, en même temps que l'oxide de cuir (1) Quand le raffinage est outre-passé, le cuivre devient
rouge jaunâtre, très brillant , cassant ; la cassure est fibreuse; on admet généralement qu'alors il est combiné gyec une petite quantité de carbone.
J'ai fait ajouter au cuivre noir une certaine
dant six semaines consécutives, en augmentant graduellement la proportion , depuis 3o jusqu'à 70 kilogrammes. J'ai obtenu les résultats suivans: e. La durée moyenne du raffinage a él é diminuée de deux heures. Le premier décrassage était plus copieux qu'a l'ordinaire, le second Plus facile et plus prompt , le travaillement plus rapide et plus tumultueux. La coulée a suivi de près le travaillement.
20. Le poids moyen de la coulée s'est augmenté de tout le poids du cuivre contenu dans le schlich. En effet, le poids moyen de la coulée, abstraction faite des grenailles pour plus d'exactitude, a été 2486 kilogrammes, le même poids est ordinairement 2455; différence en plus, 31. Or, on a passé en vingt-trois raffinages 950 kilogrammes de schlich , contenant 727 kilogrammes