Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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TRAITEME1NT DU CUIVRE
de cuivre ; ce qui fait par raffinage 41,50 de schlich, contenant 3i ,Go de cuivre. Avantages L'emploi du schlich riche dans le raffinage du qui eu rend. cuivre noir offre donc à la fois un moyen d'atent. breger l'opération, et un traitement facile et économique pour ce minérai. Il est évident que le minérai en boules, formé presque uniquement de cuivre carbonaté, pourrait être employé coin me le schlich riche; mais l'essai n'en a pas été fait.
Dans les premiers essais, les scories du premier décrassage contenaient beaucoup d'oxide de cuivre, quelques unes jusqu'à 0,25 : j'ai évité cet inconvénient en les laissant séjourner queltemps sur le bain. En augmentant graduellement la quantité de schlich par raffinage, j'ai reconnu que 76 kilogrammes.étaien t la limite supérieure qu'il ne -fallait pas dépasser, parce qu'au delà le cuivre retenait une trop grande proportion de son oxide, ce qui altérait sa couleur et donnait des gâteaux trop épais. Pour donner au traitement du schlich riche et du minerai bleu en boules tout le développement dont il serait susceptible, il faudrait donc modifier la dernière partie du raffinage,
et remplacer l'action du vent par l'action des perches et du charbon de bois, de manière à
ramener le cuivre à ne contenir que la quantité convenable de son oxide. AmélioraLe procédé de raffinage' suivi à Chessy a été tions dont le établi par Jars en 1754 (1). Depuis cette époque, Procédé"- il n'a guère subi d'autre chano.ernent que la- sub,b
rait encore susceptible.
(1) Ce célèbre métallurgiste; àufetom7 de ses Voyages, obtint de M. de Trudaine de se rendre à Chessy pour y faire construire un fourneau à réverbère de son inven ti ,
DE CHESSY.
stitution faite récemment de la houille au bois, et l'emploi du schlich riche pour hâter la scorification. Cependant, ce procédé, très convenable au temps de Jars, réclame encore de nombreuses et importantes améliorations; on peut lui reprocher les inconvéniens suivons 10. La nécessité de refaire la sole à chaque raffinage : il en résulte qu'il faut laisser refroidir le fourneau après chaque opération, ce qui entraîne une perte considérable de combustible et de main-d'oeuvre; 2°. La prolongation de l'opération au delà du terme où le cuivre est raffiné autant que possible, ce qui entraîne encore une perte de combustible et de main-d'oeuvre; 3°. L'enlèvement des gâteaux à force de bras, travail pénible, dangereux et dispendieux. On éviterait tous ces inconvéniens En faisant la sole en quarz pulvérisé. Ont
damerait, par cbuches successives, le quarz en poudre sur la contresole en argile, légèrement les premières, fortement la dernière, en donnant à la surface ta forme convenable; on saupoudrerait celle-ci très légèrement de scories bleues pulvérisées, et on chaufferait au rouge blanc pendant dix à douze heures, de manière à agglutiner le quarz à la surface. On obtiendrait ainsi une sole capable de durer plusieurs campagnes (i); on ne serait plus dans la nécessité de laisser le fourneau se refroidir après chaque opération ; le raffinage
marcherait sans interruption. Immédiatement après la coulée, on chargerait le cuivre noir avec de longues pelles en fer. Il en résulterait une économie considérable sur le combustible, le temps
l'un de ceux dont on a vu la description ; et c'est alors qu'il établit le procédé dont il s'agit.
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(i) On emploie une pareille sole à Impliy.