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DE L'AUVERGNE.

348 DES TERRAINS TERTIAIRES ET VOLCANIQUES

ment argilo-calcaire. Ces nodules, imprégnés de calcaire, sont en partie solubles clans les acides mais il reste toujours une matière verdâtre, dont la quantité variable est de plus de 5o pour ï ou. Cette substance est fusible au chalumeau, et présente la plus grande analogie avec les wacices des terrains trappéens et des terrains basaltiques. Cette wacke contient beaucoup de matière siliceuse, disséminée dans sa masse, quelquefois sous

forme de rognons de calcédoine. On y trouve, dans quelques cas, des fra pneus de calcaire d'eau

douce, et des morceaux de basalte en général

arrondis. Cette dernière circonstance ne s'accorde pas avec l'idée clé contemporanéité qui résulte de la stratification régulière de la wacke. D'après les caractères généraux que nous venons d'indiquer, on voit que cette roche paraît participer de l'action volcanique, et qu'elle présente le même aspect que les brécioles du Vicentin , décrites -par M. Brongniart, comme alternant avec les terrains volcaniques. Cette supposition si natu-

relle est repoussée par la position générale du basalte et même par celle des trachites , qui sont, ainsi que nous aurons occasion de le dire bientôt , plus modernes que les terrains tertiai-

res. L'examen de la montagne de Gergovia nous donnera également l'explication de la disposition anomale de la wacke. La couche de wacke est recouverte par de nombreuses couches de calcaire d'eau douce contenant quelques coquilles, notamment des bulimes. Ces couches se distinguent des couches inférieures en ce qu'elles contiennent une grande quantité de silex résinite, laiteux, opalin, et de couleur verdâtre. Ces silex sont souvent tapissés de petites

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géodes de. quarz hyalin. La grande quantité de matière siliceuse répandue dans les couches supérieures est la principale différence qui existe entre les couches tertiaires de la montagne de Gergovia ; mais cette circonstance ne s'oppose nullement à ce que toutes les couches. de cette montagne n'appartiennent au même ter- Basalte interon sait, au contraire,- qu'un des ca- calé dans le rai terractères des formations d'eau douce de cette par.- terrain tiaire .

tic de la France est de contenir une très grande quantité de silex résinite. La couche immédiatement en contact avec la roche dite wacke est en partie cristalline. En montant sur, la pente nord-est de la montagne du côté de Perignat , ou rencontre le basalte bientôt après avoir vu la

wacke. On voit de nouveau une couche de wacke moins régulière que la première et des couches calcaires bien stratifiées. Enfin une nappe de basalte recouvre tout le plateau. En suivant le chemin que nous venons d'indiquer, il est impossible de ne pas croire à l'alternative de ces deux roches d'origine si différente; la régularité sur une assez grande longueur, que l'on observe entre le balsate et le- calcaire d'eau douce, sur le flanc sud-est de cette montagn e, cou-

pé presque à pic, confirme, à la première ins-

pection, cette hypothèse. Mais il existe de ce côté deux grands ravins qui mettent à nu la relation de tout ce terrain: l'un, plus au nord, descend vers Prat, l'autre vers Merdogne. Dans le premier ravin, on observe en montant la disposition suivante. Les couches marneuses et calcaires que nous avons indiquées comme formant le bas de la montagne de Gergovia, mises à nu dans ce ravin

ti

Régularité apparente.

Succession des couches dans le pre-

mier ravin.