Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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PB ÉPARATION MÉCANIQUE
de pierres de nulle valeur, et deux francs seulement par mètre cube de matière à bocarcl. On doit les surveiller attentivement , examiner avec soin ce qu'ils rendent Comme pierres de nulle valeur. Traitement du chiehage. Le chichage , comme nous le savons déjà, est formé de morceaux à peu près identiques pour la grosseur mais non pour la richesse. Pour les sé-
parer, ou les traite à la cuve sur un crible de
lignes et demie ; le travail s'exécute comme pour la mise an net de la grenaille, et l'on obtient
trois produits, des pierres de nulle valeur qui s'enlèvent à la main, de la matière à bocard , et
enfin de la matière un peu plus riche. Ce dernier produit est une seconde fois repris sur le même crible, et séparé en deux autres, savoir : de la matière à bocard et du massif pauvre.
Traitement des sables bruts.
Les sables bruts sont formés de tout ce qui
passe à travers les grilles anglaises; ils renferment donc des parties de grosseur et de richesse bien différentes : ce sont des bourbes visqueuses, des
fragmens très fins de galène, des morceaux de quartz, schistes, etc., retenant du plomb sulfuré: en général , ils sont très pauvres; leur travail a pour but deux choses , 10. de les classer suivant leur grosseur, 20. suivant leur richesse. A cet effet, on les traite à la cuve sur un crible de 2 lignes : les plus gros morceaux restent dessus; ils sont mis à part et mélangés avec le chichage. Les sables fins, les bourbes passent à travers
DU MINÉRAL DE PLOMB.
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les mailles ( toutefois cependant une portion des bourbes est entraînée par l'eau, qui se renouvelle sans cesse dans la cuve ). Ces matières fines sont de nouveau reprises sur un crible d'une ligne et demie ; ce qui reste dessus est, sur le même crible, traité en grenaille et rend du massif en petite quantité et de la matière à bocard.
Ce qui passe à travers la maille est lavé à
grande eau sur une caisse allemande, longue de 8 pieds , large de no pouces, ayant 8 pouces de pente. On donne deux ou trois tours, en ayant soin, à chaque fois, de séparer en deux, et par portion égale dans le sens de la longueur, ce qui s'est déposé sur le fond de la caisse ; le bas est regardé comme matière à bocard. Le haut, plus riche, est repris et concentré sur la même caisse jusqu'à ce qu'il soit arrivé à peu près au même degré que le massif qui vient d'être
cassé : alors, pour le mettre au net, on lui fait subir des opérations analogues.
Il sera donc traité sur un crible d'une ligne à une ligne et un quart, ce qui donnera, r". De la grenaille, qui se met au net sur le même crible ;
2°. Des matières, qui traversent la maille, et qu'on lave sur la caisse allemande du massif riche ; elles y reçoivent deux ou trois tours, mais jamais moins de deux. Après chaque' tour, on divise le dépôt en deux
portions égales dans le sens de la longueur ; la première moitié est destinée à recevoir encore un.
tour pour être mise au net, la seconde est toujours immédiatement conduite au bocard. La première cribleuse, celle qui se sert du cri-
