Annales des Mines (1830, série 2, volume 7)
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INFLUENCE DU COKE
DANS LE TRAITEMENT DES MINÉR. DE PLOMB. 459
de Brassac étaient les plus chargées en oxide de
Comme matières plombeuses oxidées, on a, pris
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fer. Cet ordre de coloration est aussi, comme
30. Une lit harge rouge très pure, que l'on a
on le verra plus tard , l'ordre de sulfuration. La température à laquelle j'ai soumis les creusets était celle d'un essai de fer, et pour bien apprécier l'action des divers cokes je les ai fait agir sur des sulfures et sur des oxides. I°. La galène soumise à l'essai était à peu près pure ; elle a été traitée sans addition : les culots obtenus étaient composés d'un sous-sulfure plus ou moins aigre, et surtout celui traité dans le
traitée sans addition ; mais, à la surface, on obte-
nait toujours quelque peu de scorie provenant des portions de cendres de la coupelle que la litharge dissout, et en outre une petite dose de matte.
4.. Un schlich grillé en grand suivant le procédé de Pesey,, décrit par M. Lelivec avec un mélange de poussier de charbon : ce schlich était
de même nature que celui cru ; mais, après le grillage, il ne contenait plus que 3o pour loo ,
coke de Brassac. On obtenait aussi, à chaque fois, une petite scorie provenant de quelques gangues
mélangées, et le tout était recouvert d'une légère pellicule de matte provenant des sulfures
soit à cause du mélange des cendres, soit à cause de la sulfatisation. On l'a fondu sans addition ; le produit se composait de scories noires, vitreuses,
étrangers à celui de plomb.
parfaitement fondues ; de mattes laminaires comme une blende noire et de plomb. La production abondante des mattes fait voir combien ee mode de grillage est imparfait, puisqu'elle est le produit de la réduction des sulfates formés.
2'. Le schlich cru ne contenait que 4i pour
oo de plomb ; les gangues étaient de la blende,
du sulfate de baryte très abondant, du quartz et de la pyrite de fer. On y. ajouta du fer métal-
lique et des fondans pour favoriser la réduction et obtenir une scorie. Le mélange se composait
Le charbon mélangé, au schlich, dans ce mode de
grillage :se brûle toujours le premier, et laisse ensuite le minerai se sulfatiser à loisir si la température est basse. Si, au contraire, elle est élevée, il y a fusion et l'on n'atteint pas davantage son but. Je me suis d'ailleurs convaincu qu'un grillage bien fait au fourneau à réverbère sur le même minerai ne donne plus aucune portion de matte quand on le réduit dans le creuset brasqué au charbon de bois. 5°. Un phosphate vert naturel venant des mines d'Erlenbach ( Bavière rhénane ) il ne renfermait pas d'arséniate , et quoiqu'il fût très pur,
ainsi Schlich cru .
.
Fer métallique... Chaux fluatée Quartz.
.
.
. .
. 3o,00 6,00 1,00
38,00.
1,00
Les scories produites étaient noires, vitreuses, parfaitement fondues ; la matte était abondante, d'un gris foncé, très cristalline , ce qui lui donnait un très fort moiré ; enfin, les culots de plomb se réunissaient parfaitement, en sorte qu'on n'obtenait point de grenailles.
3o.
a