Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1832, série 3, volume 2)

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TRAITEMENT

et beaucoup de comme il contient peu de soufre quand il utile que nuisible baryte, il est plutôt n'est pas en excès, et ce qui se passe à Pont-Gibaud sont faits avec prouve que, lorsque les grillages surchargé de baryte peut ne

soin, un minerai fourneau à donner que très-peu de mattes au manche. Pyrite. La pyrite se grille très-aisément, et température très-peu commence à brûler à une

de soufre, élevée ; comme elle contient beaucoup beaucoup de cha-

il se développe promptement leur; la combustion se propage et s'entretient d'elle-même dès qu'elle a été mise en activité. Si l'on fait en sorte que le grillage ait lieu lentement, forme à la chaleur la plus faible possible, il se mais si, au contraire, on beaucoup de sulfate; l'on chauffe un peu active l'opération, et que fortement vers la fin, ou obtient de l'oxide de sulfate se défer à peu près pur, le sulfure et le celui-ci pouvant composant réciproquement et la chaleur seule. d'ailleurs être décomposé par Lorsqu'elle est mêlée avec la galène, la pyrite se si elle était comporte dans le grillage comme la formation présence détermine pure ; mais sa d'une plus grande proportion de sulfate de plomb, donne naissance par l'acide sulfurique auquel elle l'action déprobablement en atténuant et aussi (26) (27). L'oxide composai ite de la silice sur ce sel produit du grillage de la pyrite de fer, qui est le par le et qui est maintenu à l'état de protoxide d'être nuisible. contact des sulfures, etc., est loin qu'il est Comme il a des affinités très-fortes et laquelle très-fondant, il s'empare de la silice avec et si l'on il forme des scories bien coulantes, convenable, on conduit le travail d'une manière

DE LA GALÈNE.

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peut, par le seul traitement au four à réverbère, extraire tout le plomb d'un minerai pyriteux ou ferrugineux. On a un exemple de ce traitement ). à Poullaouen (Io) Au fourneau à manche, lorsque le minerai est bien grillé, la pyrite, transformée en oxide, se comporte comme au four à réverbère ; elle est très-fondante et facilite la réduction du plomb qu'elle peut rendre à peu près complète (17) (23) (32) (34). Cependant un excès d'oxide de fer a, comme on l'a déjà dit, l'inconvénient de rendre les scories trop chaudes, et en outre de donner lieu à la formation de toups ou de masses de fer réduit qui s'amassent dans les angles des four-

neaux et finissent par les engorger. Quand le minerai n'est qu'imparfaitement grillé , il se forme des mattes dans lesquelles tout le soufre se

concentre. S'il y a peu de fer, ces mattes sont plombeuses et doivent subir un nouveau traitement analogue à celui que l'on applique à la ga-

lène; si le fer est en grande proportion, il se

partage entre la silice et le soufre; les maties sont alors plombo-ferreuses (14) (15); et si la chaleur est suffisamment forte, on peut même obtenir des mattes assez pauvres pour qu'il n'y ait pas lieu à les retraiter. Dans tous les cas, le cuivre, s'il s'en trouve dans le minerai, passe tout entier dans les maties (6) (14) (i5) (21) (22).

Quand les pyrites qui accompagnent les mi-

nerais de plomb sont arsenicales, comme à PontGibaud , une portion de l'arsenic se sublime dans les traitemens successifs qu'éprouvent ces minerais;

mais, dans le grillage, il se forme toujours une certaine quantité d'arseniates, en général assez considérable, qui peuvent passer dans les crasses