Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1832, série 3, volume 2)

FORMATIONS VOLCANIQUES

394 avaient nagé dans donné comme si les ponces de tomber au fond. les eaux avant de s'imbiber et de la rive gauche du bassin. Les dépôts stratifiés plus comparables aux sont les plus puissans , et les les eaux; ils sont aussi les alluvions agitées par des formations volplus voisins par leur position étendus sur la caniques non stratifiées; les dépôtsterrains qui ont rive droite sont plus éloignés deset sont aussi plus eaux, pu être attaqués par les facilement minces et composés d'élérnens plus rives les dépôts des deux flottables ; il semble que était même bassin qui se soient produits dans un de la vallée du compris Clans l'élargissement Bendorff : le entre Brohl et Rhin qui se trouve du barrage ; fleuve s'échappait peut être au-dessus deseaux, ou et la cataracte, usée par le mouvement

aura détruite par les dérangemens volcaniques,vallée donné lieu. au desséchement du bassin et à la actuelle. la comparaison entre ces dé-

Je n'insiste pas sur rapilli de l'Eifel ; pôts de ponces et les dépôts de leurs relations généune analyse plus détaillée de confirme caractères particuliers rales et de leurs présence des cette différence d'origine que la Les uns coquilles rend suffisamment évidente. aux eaux qui ont sont dus suivant toute apparence massif de la vallée de

remanié le conglomérat atmosphériques Brohl ; les autres aux chutes les volcans. Mon indes matières projetées par journal, extrait de mon tention , dans ce court

de l'impression étant seulement de rendre compterapide, j'omets course générale produite par une détails locaux qui une foule de particularités et de le ne s'accorderaient point avec caractère propre

DES BORDS DU RHIN.

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à une esquisse de voyageur dessinée largement et à la bâte. Je terminerai par une indication rapide des principaux phénomènes que produit encore aujourd'hui dans cette contrée l'action souterraine qui s'y est jadis exercée avec tant de puissance et d'étendue. Les sources minérales sont fort abondantes dans l'Eifel ; la plupart sont froides, chargées de quelques sels, et d'une grande quantité d'acide carbonique qui se dégage avec effervescence sous la pression atmosphérique; elles ont des propriétés semblables à celles de l'eau de Seltz, et sont employées aux mêmes usages, bien qu'il leur arrive parfois d'être beaucoup plus ferrugineuses. Elles ne font objet de commerce que dans les points où leur voisinage du Rhin ou de la Moselle rend leur transport peu coûteux; la fontaine de Tiinistein, au sommet de la vallée de Brold, est d'un rapport considérable; mais dans l'Eifel le produit des eaux est à peu près nul : dans ce pays les sources gazeuses sont tellement multipliées que sur un rayon fort étendu on rencontre peu de villages qui n'en soient pourvus, quelquefois même au détriment de l'eau commune qu'on s'y procure moins facilement. A Bertrich, sur les bords de la Moselle, on trouve des eaux minérales sulfureuses qui jouissent de propriétés médicales particulières, et on a construit près d'elles un établissement de bains peu somptueux mais fort agréablement situé. Il existe dans les bois qui entourent le lac Laacher une source atmosphérique fort curieuse, et qui rapelle, quoique sur une échelle plus petite, la fameuse grotte du chien; c'est un dégagement 26