Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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CHIMIE. La teinture d'indigo contenant environ d-0-7,- d'indigo, donnera des résultats constans à -417; près et
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moins encore, si on étend la dissolution du
chlore de sorte qu'elle soit à-peu près la moitié du volume de la teinture qu'elle peut décolorer, si on a la précaution de tenir la dissolution du chlore et la teinture dans deux vases séparés, et de les verser ensemble en même temps dans un troisième vase, et si pour bien juger de la teinte, .l'on fait en même temps l'essai d'une autre dissolution de chlore dont on connaît bien la force. Si c'est la teinture que l'on verse sur le chlore, si on opère à diverses reprises avec de longs inlervalles , si la dissolution du chlore est con.centrée,, on a le minimum de décoloration : on aura le maximum si l'on fait l'inverse.
_Procédé pour préparer en grand l'acide lzydrosulfurique ;par M. Gay-Lussac. (Annales de Chimie , tome rH , p. 3i4.) On emploie ordinairement le sulfure de fer que l'on fait en exposant à une chaleur rouge un mélange de soufre et de fer. Ce procédé a l'inconvénient de donner un sulfure qui souvent ne se décompose que très-imparfaitement par les acides. Lorsqu'on veut obtenir un gaz très-pur, il faut, comme nous l'avons conseillé M. Thenard et moi, dans nos Recherches physico.chimiques , donner la préférence au sulfure d'antimoine, mais il est nécessaire d'employer de hydrochlorique très-concentré, ce qui rend ce procédé peu avantageux dans les circonstances ordinaires. Le moyen que j'emploie aujourd'hui avec le plus grand succès, consiste à faire un mélange
EXTRAITS DE JOURNAUX.
95 de deux parties de limaille de fer et une de fleur de soufre , que l'on introduit dans un matras; on lui ajoute une quantité d'eau suffisante pour en faire une bouillie ; l'on chauffe un peu le matras pour favoriser la combinaison du fer avec le soufre; qui s'annonce bientôt parun grand dégagement de chaleur et par une couleur noire que
prend toute la masse. L'acide sulfurique, délayé de quatre fois son volume d'eau, en dé-.
gage l'acide hydrosulfurique avec presque autant de rapidité que d'un hydrosulfate. Il n'y a point d'avantage à préparer d'avance la combinaison du fer et du soufre., à moins qu'on ne la défende du contact de l'air avec le plus grand soin, parce
qu'elle s'altère très - promptement, et qu'elle
ne demande d'ailleurs que quelques instans pour être préparée. » La nature de cette singulière combinaison est encore problématique. Est-ce un sulfure ou
un hydrosulfate? En considérant que l'eau est absolument nécessaire à sa formation, qu'elle disparaît et se solidifie, il me paraît probable que c'est un hydrosulfate. Si l'eau n'était point essentielle à la nature de ce composé, on ne concevrait pas comment, par sa présence seule elle déterminerait le fer à se combiner avec le soufre. On pourrait, à la vérité, supposer qu'il se forme un hydrate de sulfure de fer ; mais j'avoue
que j'aurais de la peine à admettre cette sup-
position. »
Mémoire sur le cyanogène et sur l'acide hydrocianique ; par M. Vauquelin. ( Annles de Chimie , tome IX, p. 113.) Le cyanogène dissous dans l'eau se convertit