Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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CIIIMIE.
en acide carbonique, en acide hyclrocyanique en ammoniaque, en tin acide particulier qu'on pourra appeler acide eyanique, et en une ma-
tière charbonneuse, et cela en vertu des élé-
mens de l'eau qu'il décompose ; l'ammoniaque forme avec les acides des sels solubles, et la matière charbonneuse se dépose. Les alkalis font éprouver la e même altération au cyanogène; elle a lieu plus promptement. L'ammoniaque se dégage, la liqueur donne surle-champ du bleu de Prusse avec la dissolution acide de fer. Le cyanogène, semblable à cet égard au chlore, ne peut, se combiner directement avec les oxides
métailic[ues ; lorsqu'on le met en contact avec
eux, il est décomposé comme par lès alkalis, et avec plus ou moins de vitesse , et il se
forme trois sels, l'un à base d'acide hydrogéné, et les deux autres à bases d'acides oxigénés, ou des sels triples. Le cyanogène peut dissoudre le fer métallique sans dégagement de gaz ; la partie non dissoute est mêlée de bleu de Prusse , et il est vraisemblable qu'il se forme en même temps de l'hydrocy-anate insoluble et du cyanate qui reste dans
la liqueur. L'acide hydrocyanique forme directement du bleu de Prusse, soit avec le fer, soit avec son oxide, sans le secours des a]kalis ou des acides il est très-vraisemblable que cette substance est un hydrocyanate, et non un cyanure de fer. Il paraît que les métaux qui décom-
posent l'eau à la température ordinaire ne font que des hydrocyanates , et qu'au contraire ceux qui ne décomposent pas ce fluide tels
EXTRAITS DE JOURNAUX.
- 97 que des cyanures ; le cuivre fait peut-être exception. Lorsqu'on distille le bleu de Prusse pur et desséché autant que possible, il telettes d'eau, de l'acide passe quelques gouthydrocyanique, de l'hydrocyanate d'ammoniaque et du carbonate d'ammoniaque. Il reste dans la cornue de roide de fer légèrement attirable à l'aimant. Le bleu de Prusse desséché s'enflamme lorsqu'on le chauffe, comme un pyrophore, complétement. Il se dégage beaucoup et brûle d'hydrocyanate d'ammoniaque, et le résidu est de l'oxide rouge. L'acide hydrocyanique mis en contact avec l'hydrate de eu ivre forme une combinaison jaune verdâtre, qui cristallise en bouillante la rend blanche,petits grains. L'eau l'ammoniaque la dissout sans se colorer, pourvu que le mélange soit privé du contact de l'aie. L'acide nitrique la dissout avec dégagement de gaz nitreux et d'acide hydrocyamque. Lorsqu'oreqa elle donne d'abord de l'acide ensuite de l'ammoniaque. hydroeyanique, et On ignore si c'est un 'cyanure ou un hydrocyanate Le prussiate de cuivre ordinaire, l'hydrocyanate double de fer et de cuivre, ou est neux et d'un rouge pourpre. Si ou le volumidans l'ammoniaque liquide, il prend une met couleur verte et devient comme -cristallin. L'ammoniaque se colore à peine,-et ne retient qu'un de cuivre. L'eau lui rend son premier atome aspect, et il paraît que l'alkali n'agit qu'en s'emparant de la portion de ce liquide combinée au prussiate. Lorsque le cyanure de potasse est en contact avec l'eau, il se forme beaucoup de carbonate
que l'argent, le mercure, ne forment
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Tome Ir. Ire. Air.