Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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Le réactif qui réussit le mieux est l'acide oxalique, comme M. Tupputi l'a indiqué le premier. L'oxalate de fer retient bien toujours un peu-d'oxalate de cobalt en dissolution , mais la quantité en est insignifiante et peut être négligée. On peut employer avec le même avantage l'acide
oxalique pour séparer le fer du nickel ; car
M. Stromeyer a montré ailleurs qn'avec l'ammoniaque on ne peut y réussir. La couleur verte que prennent ordinairement les dissolutions de chlorure de cobalt par la concentration, provient bien plus ordinairement du fer que du nickel; il faut en effet une quantité notable de nickel pour faire tirer légèrement au vert la couleur indigo d'une dissolution concen-
trée et pure de cobalt, tandis qu'il ne faut
qu'une très-petite quantité de chlorure de fer pour la verdir sensiblement. Il est encore digne de remarque que le chlorure de cobalt, étant entièrement desséché, prend, comme les autres sels de cobalt , une couleur rouge pâle (i).
DE MUdRiliX.
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In. Découverte du cobalt dans le fer météorique; par M. Stromeyer. (Gilbert, Annales, tome LX, page 191.) M. Stromeyer a découvert la présence du cobalt dans un échantillon de fer météorique provenant de la grosse masse trouvée au Cap de Bonne - Espérance. Il n'a pu découvrir ce métal, ni dans la masse de fer de Sibérie, ni dans celle d'Ellenbogen en Bohème.
13. .ilnalyse comparative des carbonates vert
et bleu de cuivre ; par Richard Phillips. ( Annales de Chimie, tome VII, page 44.)
(The journ, of Sience, tome IF, page .275.) Carbonate vert. Ce carbonate est compoSé De Cuivre
d'après Klaproth.
Oxigène Acide carbonique. . . Eau.
0,5800 0,1250
d'après Vauquelin. .
0,56io
. . . .
0,14o° 0,2125 o,o865
.
0,1800-
0,115o
.
.
.
1,0000
(1) Nous publierons incessamment plusieurs analyses de dif-
férentes variétés de cobalt gris qui ont été faites il y a deux ans au laboratoire de l'école des Mines, et dont les résultats diffèrent peu de ceux qu'a obtenus M. Strorneyer. Nous examinerons si les conclusions de ce savant relativement au mode de combinaison des élémcns du cobalt gris, peuvent être adoptées, ce qui ne nous paraît pas probable , et nous rapporterons quelques expériences que nous avons faites sur les combinaisons du cobalt. Nous nous bornerons pour le moment à dire qu'il y a un moyen, aussi simple qu'exact de séparer rarSenic du cobalt, du nickel, du cuivre, etc., et de le doser, et que le cobalt pur, loin d'être fragile, comme on
le suppose, s'aplatit et change de forme sous le choc du marteau, même à fuoid.
1,0000
M. Phillips y a trouvé : Peroxide de cuivre.. . Acide carbonique. . . Eau.
0,720 0,185 0,095 1,000
Pour l'analyser, il a calciné au rouge, dans un creuset de platine ; le résidu était de l'oxide brun de cuivre, et la perte était due à l'eau et à
l'acide carbonique. 11 a dosé l'acide carbonique, en appréciant la diminution de poids qu'éprouve le minéral en se dissolvant dans l'acide nitrique, et, par différence a eu l'eau.