Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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ANALYSES DE PilINFIAUX.
pendant deux heures, pour être bien siir d'avoir
parfaitement précipité le sélénium ; séché et presque fondu sur le filtre, il pesait 0,26. Le liquide séparé du sélénium et privé par l'ébullition de l'acide sulfureux restant, a été précipité par du sous-carbonate de potasse : on obtint 0,27 d'oxide .noir de cuivre, équivalant à 0,2135 de métal. Le liquide avait encore une teinte verdâtre ; on le rapprocha , on le satura d'acide muriatique , et moyennant du fer métallique , on en sépara encore 0,015 de cuivre.
Le liquide traité par l'hydrogène sulfuré
donna, par les procédés connus, du fer, de l'alumine, de la chaux et un pende magnésie; toutes substances provenant évidemment de la gangue
Le résultat de l'analyse a donc été Argent. Cuivre. Sélénium. Substances terreuses. . . Acide carbonique et perte
0,3893 ,0,2505 0,2600 .
0,490
.
0,0312 1,0000
Les 0,3893 d'argent se combinent avec 0,0286 tr.oxigène ; les 0,2305 de cuivre en prennent pour former le protoxide 0,0291, et les 0,26 de
sélénium en demandent, pour être acidifiés, 0,105. On voit donc que les deux métaux a sorbent une quantité égale d'oxigène, et que le sé,Iéniurn en absorbe deux fois autant. La composition chimique de ce minéral se laisse expri-
mer par 2 Cu Se -1- Ag Se. MM. Haus-
mann et Stromever ont fait connaître, il y a deux ans, un sulfure double de cuivre et d'arÉ,,,ent analogue par sa composition à l'eukairite.
ExTRI T du rapport fait à la Société d'Encouragement, sur le prix de 3,000 fr. donné à MM. Baradelle et Déodor, pour la fabrication de divers objets de petite dimension en fonte de fer adoucie; Par M. GILLET DE LAUMONT, Inspecteur général au Corps royal des Mines.
DEPUIS long-temps l'art de mouler de grands
objets en foute de fer a été perfectionné en France ; mais on a négligé de jeter en moule des pièces de petite dimension pour lesquelles on continue ( malgré les belles expériences de Réaumur, publiées il y a près d'un siècle ) ,
à employer le fer forgé, et souvent le cuivre
moule. La Société d'Encouragement, frappée de cette
insouciance et de l'utilité qui résulterait pour les arts de fabriquer en fonte de fer une multitude d'objets fort difficiles à exécuter en fer forgé, a proposé, il y a quatorze ans, un prix de 1,500 francs pour cet objet : elle demanda qu'on lui présentât cinq objets en fonte douce de fer ; des supports de machines à filer le coton,
des roues d'engrenage, des charnières, des
fiches et des clous ; que ces objets fussent faits
en fabrique , moulés avec soin et livrés au C077Z-
"Tierce à un prix modéré, et que les charnières et les fiches fassent susceptibles d'être limées et forées facilement. Trois ans après i un concurrent se présenta ; mais n'ayant point exécuté de fiches, de charnières , ni de clous, /a Société remit le prix pour être distribué en 1809, puis en 1811, en le por-