Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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BIlkCHE SILICEUSE'.
pité blanc qui n'a point changé de couleur, d'où:
on a dt conclure que la substance essayée ne
renfermait point de soufre pur. On a alors traité la lessive alcaline par les procédés connus pour rechercher les différens principes qu'elle pouvait contenir, et après avoir constaté l'absence
de la chaux et de la magnésie, on a procédé à une analyse complète ainsi qu'il suit Cinq grammes de la pâte siliceuse préalablement réduite en poudre impalpable, ont été fondus avec deux fois leur poids de potasse caustique. La masse délayée dans l'eau et sursaturée d'acide hydrochlorique , a été évaporée à siccité. En délayant de nouveau dans l'eau et en filtrant, on a obtenu un résidu de silice pure qui , après avoir été fortement rougi, pesait i gr. 42; c;e qui répond à 9.8,4 pour 100. La dissolution hydrochlorique a été partagée en deux portions égales, qu'on a concentrées par l'évaporation. On a versé de l'hydrochlorate de baryte dans la première portion. Il s'est formé un précipité de sulfate de baryte qui, après avoir été rougi,
Pesait 1,96. En supposant avec M. Thénard que l'acide forme les 0,3442 de sulfate, cette s quantité équivaut à 67c'gr-,58 d'acide sulfurique, ou 27,03 pour 100. On a saturé la seconde portion de la liqueur avec de l'ammoniaque. 11 s'est formé un précipité blanc qui, sur le filtre, a pris une légère teinte brune. On a fait bouillir ce précipité dans
une solution de potasse caustique, et il s'est presque entièrement dissous. Le résidu, après avoir été fortement chauffé avec un peu d'huiles se composait de protox ide de fer faiblement.,atti-
nu MONT-DORE.
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t'able , et pesait 3"'gr-,6, ce qui fait 1,44 pour 00.
On a rapproché la liqueur alcaline précédente,
puis saturé avec de l'acide hydrochlorique et précipité par le carbonate d'ammoniaque; on a obtenu un précipité/blanc , composé d'alumine et pesant, après avoir été rougi, 79"""g",5, ce
qui correspond à 3 r ,8 pour 100. Les principes élémentaires ci-dessus trouvés ne forment que 8.8 parties et 67 centièmes de la substance analysée; j'ai cherché si la perte n'était pas due à de la potasse et à de l'eau de composition, ainsi que cela était indiqué par les ré-
sultats déjà obtenus. Cinq grammes de la même substance pulvérisée ont été mêlés et fondus avec le double de leur poids de nitrate de baryte ; la masse a été traitée par l'acide sulfurique, après avoir été broyée et délayée. -On a évaporé à siccité, puis ou a fait bouillir le résidu dans l'eau. On a ensuite neutralisé la liqueur avec de l'ammoniaque, puis filtré. La liqueur a été de nouveau évaporée à siccité; il s'est formé un résidu salin qui a été reconnu pour du sulfate de potasse, et qui , après avoir été rougi, pesait 33"ntigrquantité. -qui correspond à 19',3 r d'alcali, 4. sulfate,de potasse contenant, d'après M. Théle nard, .055454 d'alcali pur. Mais M. Vauquelin admet qu'on n'obtient guère plus des -; de l'alcali par le procédé ci-dessus d'où il suit qu'il faut, porter la quantité précédente à .28""tigr-,95. Ainsi la quantité de potasse obtenue 'est de 5 parties 79 centièmesliour Enfin 5.grammes de poudre impalpable de la pâte siliceuse,ont été exposés pendant une heure Tome ift. .2e, livr. 0