Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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manière peu dispendieuse jusqu'eAllier; MONT-Dond'une ces données techniques 'ne peuvent intéresser que l'Administration des. Min. C'està 'cette Administration du reste, qu'il appartiendra de faire exécuter les recherches nécessaires pour , que les: probabilités, 'précédemment exposées, soient vérifiées 'avec les Soins qui conviennent l'importance de leur objet (1).Si les recherches exéciatéee-'ne mènent point
aux résultats qu'on avait lieu d'espérer; ii n'en faudra pas moins conclure sous le point de vue purement scientifique 1°. Que lalrèché de Mont-Dore est composée
d'un sous-sulfate d alumine et de potasse silicifère analogue aux sous-sulfates de Montione et de la Tolfa ; 20. Que presque toutes les laves altérées par les vapeurs sulfureuses des volcans sont:à11SSi des
sous-sulfates d'alumine et de potasse siliCifères, et ne diffèrent des précédens que par lès aspects dépendans d'une agrégation souvent, imparfaite et d'une contexture nécessairement empruntée;
5ce Qu'il y a lieu de réunir toutes ces substances pour en former, dans les classificationS, qu'On tninéralogiques, une doit placer parmi les,espèceparticulière,' sels insolubles, et dont il
est convenable d'étudier et de décrire les caractères' avec d'autant plus de détail et d'exactitude, qu'iLfaut suppléer à l'absence totale de .cristallisation. (1) M. le directeur général des Ponts-et-Chaussées et des Mines s'est empressé de décider, le 26 octobre till8, que ces 'recherches seraient faites dans la campagne de 1819.
(Noie des Rédacteurs.)
EXTRAIT Du Rapport fait au Conseilgénéral des Mines, le il mai 1819, sur les 4 cz B R s de la Bé-, rardière ; Rut M. GILLET DE LAU1VIONT , Inspecteur général au Corps royal des Mines, rapporteur.
VERS le milieu de l'année 1817, M. Milleret
receveur-général des finances du département de la Moselle, présenta à l'Administration des
Mines une série d'aciers et un grand nombre
d'objets fabriqués avec ces aciers, préparés dans
la manufacture qu'il avait montée à la Bérardière, près Saint-tienne, oill'on raffinait des aciers naturels ou aciers bruts, provenant alors
de diverses forges. Les objets fabriqués, tels que ressorts pour les fusils , fleurets , baïonnettes ciseaux à couper
le fer, limes diverses, etc. , furent examinés avec soin par une Commission nommée à cet effet, et trouvés généralement bons; plusieurs
furent reconnus excellens. Des essais faits avec ces aciers donnèrent des ciseaux et des burins
très-bons; on en forgea un coin de médaille qui réussit parfaitement. Vers cette époque, une suite des mêmes aciers et de leurs.poduits fut présentée à la Société d'Encouragement, qui