Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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DE LA RICHESSE
La partie technique, dit le rapporteuv
., est accompagnée d'un atlas grand in-folio de 65 planches (r), qui avec la simple explication
qui l'accompagne pourrait être considéré comme
un ouvrage particulier susceptible d'occuper pendant long-temps un homme laborieux. Cet atlas est tellement important par lui-même, qu'il peut être publié séparément et conserver encore un grand degré d'intérêt et d'utilité. » Les détails dans lesquels nous allons entrer vont prouver à l'Académie combien sont fondés
les élises par lesquels nous commençons ce rapporiy. éloges qui ne sont que l'expression de la première impression que nous a faite cet ouvraa.e dès que nous l'avons parcouru. » y a deux sciences d'application qui exigent ou qui supposent au moins dans ceux qui les
professent une réunion remarquable de con-
naissances aussi variées que profondes, ce sont
la médecine et l'art des mines. Ce dernier art
est une application continuelle des sciences les
plus étendues et les- plus précises, de celles dont l'acquisition _demande le plus de moyens et colite le plus de peine et de temps. Les fonctions d'un officier des mines consistent paiement à appliquer avec habileté la géométrie,
la mécanique., la physique, la chimie, la mi-
néralogie et la. géologie ; un officier .des mines doit donc posséder une grande partie des sciences qui sont du domaine de cette Académie. » « En effet, toutes celles que nous venons de nommer lui ont été enseignées avec sein. Il a
dû soutenir des exercices sur chacune d'elles, 1.1. a été ajouté deux planches depuis cette époque.
et s'il veut se distinguer dans son art, il ne doit en oublier, ni même en négliger à chaque instant il se trouve aucune car dans le cas d'y. avoir recours. » « Je ne parle ici ni de l'administration ,ni de la science de la comptabilité, parce que ces deux parties si importantes dans l'art des mines doivent rester étrangères à notre rapport, quoi-, qu'elles ne le soient pas à I Ouvrage que nous avons été chargés d'examiner. » ,e M. de Villefosse, réunissant la théorie des sciences que nous venons d'énumérer à la pra-, tique des mines qui en determ a rassemblé, tant dans l'exercice l'application, de ses fonc-, tions que dans les voyages qu'il a faits, une quantité considérable de matériaux nouveaux et précis sur toutes les parties de l'art dés mines: La France ne possède aucun traité complet sur "-cet art ; les ouvrages publiés sujet ne sont jamais relatifs en français sur ce qu'a l'une de ses grandes divisions , et sont presque toujours des traductions d'ouvrages allemands déjà très-anciens et tout-à-fait en arrière des connaissances .actuelles, Ce qu'il y a de nouveau sur cette science est ou inconnu pour nous, ou épars dans divers recueils. » « Cette dispersion du peu_ que nous privait l'art des mines de l'avantage possédons très-grand, de pouvoir être présenté avec ces généraf tés et les principes qui facilitent l'étude et les progrès des sciences. Or, il est certain que phisie-urs arts d'application peuvent gnés avec des principes semblables, être enseiainsi au rang des véritables sciences et s élever ,-et devenir comme elles susceptibles de découvertes rai-
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