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Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)

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DE LA RICHESSE

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diqués dans les articles 12 à 15 de l'exposé précédent;la troisième comprend les objets indiqués dans les .articles 16 à 21. Les planches 15 à 47 de l'ouvrage représentent les nombreux exemples qui deviennent, suivant l'expression de l'auteur, ses seuls guides dans la division des chapitres. Les commissaires de l'Académie ont réuni à l'examen de la seconde partie, celui de plusieurs objets présent.és aujourd'hui par l'auteur, dans la première et dans la troisième. Ce change-

mines. Dans ce dernier cas , il faut qu'un pouvoir dirigeant force les intérêts particuliers à se

ment n'influe en rien sur le jugement qu'on

peut porter de l'ouvrage, et nous continuerons à citer textuellement le rapport. » « L'auteur passe, dit le rapporteur, au développement des méthodes que l'on suit pour

arriver au minerai, l'arracher de la roche à laquelle il adhère, se garantir des éboulemens

et affaissemens de terres, se débarrasser des eaux qui sont un des plus grands obstacles à vaincre, et enfin pour amener à la surface du

sol les matières extraites. » » On se débarrasse des eauxpar trois sortes de moyens : C. en les empêchant de s'écouler par les parois des puits, ce qui se fait en revêtant ces parois ou d'une maçonnerie serrée , ou d'un cuvelage solide que l'on y établit par le procédé qu'on nommepicotage..M. de Villefosse a pris dans les mines d'Anzin l'exemple détaillé de cette

pratique simple, économique et sûre quand elle est bien exécutée. » .20. Par les galeries d'écoulement

c'est un

moyen encore plus simple et encore plus sûr, mais dispendieux à établir ; il n'est donc praticable que quand il doit servir à épuiser les eaux d'une grande exploitation ou celles de plusieurs

réunir pour le bien général. Un des exemples les plus remarquables de galerie d'écoulement est

celle du Roi George, dans le Hartz ; elle a plus de cinq lieues de développement : elle épuise' les

eaux d'une grande partie des mines de ce canton ; elle a été faite en vingt ans , et poussée dans trente ateliers à-la-fois, qui se sont rencontrées avec la plus grande exactitude sur quinze points, malgré les différentes flexions qu'on a dû donner à cette longue galerie. C'ést donc en même temps l'exemple d'un travail immense et d'une admirable précision dans l'application de la géométrie aux travaux souterrains. Les détails relatifs à cette célèbre galerie occupent cinq planches. » « Le troisième moyen d'épuisement se tire

de l'action des pompes : nous en parlerons

plus bas.

« Après d'autres détails sur les travaux accessoires du boisage, du muraillement, de l'ai, rage , etc., M. de Villefosse arrive à l'exploitation proprement dite, c'est-à-dire, l'exposition des règles que l'on doit suivre pour arracher le minerai du sein de la terre, de la manière la plus avantageuse , ce qui consiste à ne pas faire de travaux inutileset à enlever le plus possible de minerai, sans compromettre la sûreté des ouvriers et l'existence de l'exploitation. On sent que ces moyens doivent varier suivant le mode de gisement desmatières exploitables ; aussi, les

planches qui représentent les différentes manières d'être des minerais dans le sein de la terre, servent-elles également à représenter les diffé-