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Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)

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265 lion employés soit pour le muraillement , soit MINÉRALE;

DE LA RICHESSE

comme à la surface de la terre, est celui qui se fait par eau ; malheureusement toutes les localités ne se prêtent .point à ce qu'il soit généralement adopté. L'exemple que M de Villefosse en donne, est tiré de la description des mines, de houille de Fuchsgrztbe en Silésie. La lerie d'écoulement de ces, mines, pratiquée à une,

grande Profondeur au- dessous du sol, a été rendue navigable ; elle a environ 1,75oc- de largeur; la profondeur .d'eau est de im.,25'.; les de large. bateaux ont tlin-,5oc. de.long,ueur et Ils porte,nt chacun dix caisses quadrangulaires ,boisseaux de contenant ensemble envirOn houille. Ils sont manoeuvréspar'des hommes qui les fent avancer le long du canal an moyen de chevilles de bois implantées dans les parois ,verticales de la galerie , et sur lesquelles ils s'appuient (1). » « M. Héron de Villefosse a traité en ingénieur,. habile et exercé la partie de son ouvrage qui est relative aux Machines. Il fait le calcnl, de la plue part de celles qu'il décrit; et Par les: comparaisons qu'il établit entre elles ;il donne à connaître, celles qu'il convient d'employer dans des circonstances données:» Ce ne sont , pas seulement ceux qui s'oc-7 cupent exclusivement de l'art d'exploiter les, ruines, qui trouvent dans cet ouvrage des instractions utiles ; divers procédés de eonstruc(1) Un autre exemple de navigation souterraine célèbre, sous le nom de canal de Bridgewater, en Angleterre, est rapporté avec détail dans l'ouvrage de'M, de Villefosse.

pour le boisage des galeries, intéresseront tous les ingénieurs appelés à s'occuper de travaux publics. Nous' en dirons alitant du mode d'établissement des digues qui forment les étangs,

où les eaux motrices sont reçues et approvisionnées dans différens cantons du Hartz, des

conduites-d'eau et aqueducs qui les portent sur les roues hydrauliques qu'elles mettent en mouvement, enfin des ouvrages de tout genre de maçonnerie ou de charpente dont M. Héron de Villefosse donne la description. » c, Le mérite d'intéresser non-seulement les administrateurs , mais encore les ingénieurs de tous les corps, nous paraît caractériser le travail de M. Héron de Villefosse , et il doit ce caractère à la réunion des diverses connaissances

qui sont nécessaires à l'ingénieur des mines, qu'on acquerrait à l'école Polytechnique dont il est un des élèves les plus distingués. L'emploi des méthodes graphiques de la géométrie

descriptive enseignée dans cette école Justement célèbre, se reconnaît sur chacune des planches

de son atlas consacré à la représentation des machines. Les autres planches qui le compee7 sent présentent, au reste, desapplications plus on moins immédiates de ces méthodes, et en attestent la perfection. Enfin elles sont exécutées

par les plus habiles graveurs, avec un degré de perfection qui nous a paru ne rien laisser à

désirer. » L'exposition de la préparation mécanique des

minerais forme la troisième partie. Toutes les machines â bocarder, à cribler et laver les dif-