Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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DE LA RICHESSE
sen ouvrage qui a raPport à ce sujet, n'en est _pas moins intéressante par le grand nombre d'exemples qu'elle renferme. M. de Villefosse appelle l'attention sur le traitement du minerai de fer à la houille , qui a opéré une importante révolution en Angleterre, en permettant d'établir des usines dans des pays 'entièrement dépourvus de bois et d'eau. Le minerai que l'on traite avec le plus d'a- vantage avec la houille carbonisée, est le fer carbonate des houillères. Cette admirable réunion de moyens de prospérité qui se prêtent mutuellement une grande valeur dans les dépôts de houille, avait été négligé jusqu'à présent. « Espérons , avec M. de. Villefosse , que bientôt les usines francaises recueilleront les fruits de cette importante révolution, qui s'est opérée plusienrs contrées dans le traitement des » minerais de fer , et dont l'influence s'étend sur beaucoup d'autres branches de l'industrie. » Le traitement du mercure suit immédiate-
ment celui du fer. L'auteur décrit les divers
procédés qui ont été employés tant à Almaden qu'a Idria. II donne sur cette dernière mine des détails très-nombreux, et fait connaître les fourneaux de distillation (planche 63) qui ont été construits depuis quelques années. Il expose les avantages , les produits et les dépenses_de cette nouvelle. méthode, qui, quoique exigeant plus de temps et plus de combustible que l'ancienne,. n'est pas exempte d'autres inconvéniens. Les voûtes sont sujettes à des réparations fréquentes et difficiles, les schliclo traités ne sont pas tout,.
MINÉRALE. 265 tours entièrement dépouillés da mercure contenaient avant l'opération. Aussi M. de Villefosse ne regarde-t-il pas ce mode comme défi-i nitivement adopté. Le mercure _est exploité principalement poui. le traitement du minerai d'argent par l'amalgamation. La planche 62 de l'atlas représente l'ensemble.. de l'usine à amalgamation de Halsbriicke près Freyberg, qui est un modèle de distribution. Ce vaste bâtiment dont la longueur est de 18o pieds, semble .dit l'auteur, être ,un laboratoire naturel dans lequel la matière passe, pour ainsi dire d'elle-même, de son premier état au dernier; tant la participation des ouvriers est habilement épargnée ou dissi» mulée , tant il règne de régularité, de précision, d'ensemble et d'aisance. dans cette longue série de combinaisons, de transports, de mouvemens et de métamorphoses de la matière. Ne voulant pas allonger son atlas et son livre par des objets trop connus ou peu importans , l'auteur se contente d'exposer succinctement les procédés métalfu.rgiques pour le traitement du cobalt, du zinc, de l'antimoine, du bismuth et de l'arsenic.
« L'ouvrage de M. Héron de Villefosse
» malgré son étendue et le grand. nombre de sujets qui y sont traités, ne peut pas , disent les commissairesde l'Académie, être considéré comme un livre fait avec d'autres livres. Quoi-. que des ouvrages de ce genre puissent aussi avoir, par leur plan. et par la méthode d'exposition des faits qui y_ sont rassemblés,. leur
mérite particulier et. une grande utilité, il