Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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SOUFFLETS
grandes soupapes se leveront et baisseront plus vite. 20. Si l'air intérieur en A et B s'oppose à la le.
'rée des soupapes, c'est aussi en raison de leur surface supérieure; par conséquent, plus elles auront de recouvrement, plus l'air intérieur, avec la même densité, agira avec force. Sous ce rapport, il est donc avantageux, en général, de donner le moins de recouvrement possible à toutes les soupapes, et par conséquent de préférer une seule soupape à deux plus petites, parce que la
première aura moins de recouvrement développé.
La grandeur des soupapes doit être limitée soit en raison de leur poids, soit à cause .de la crainte qu'en les prenant de trop grandes dimensions, elles ne soient sujettes à se Quant à la disposition des soupapes, il est évident- que leur plus grand côté doit être dans le sens de largeur du soufflet, ei leur ouverture tournée vers la tête. Pour leur emplacenzent, elles seraient convenablement au milieu, s'il s'agissait d'un soufflet
EN ,CU1R;
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et par conséquent de dépense en force motrice. On peut y gagner pour l'uniformité du courant, lorsque le réservoir est spacieux, à cause de l'expansibilité de l'air ; mais si le fût supérieur (e) est mobile, il vaut mieux le charger sur le derrière, parce que ce fût pouvant au moins céder en s'élevant, le soufflet et le souffleur fatiguent moins, et que la quantité d'air qu'on pourra faire entrer, .sera même plus grande. Tuyère.S'il est convenable de gêner le moins Possible le passage de l'air à travers le soufflet jusqu'à la tuyère, on doit apporter la plus grande
- car
attention à bien régler l'orifice de lorsqu'il est trop grand, il y a plus grande consommation de combustibles, sans élévation de température; s'il est trop petit, la quantité d'air qui peut passer est trop restreinte ; il y a perte de force motrice, et la vitesse du courant devient même plus petite (i). Il est donc un orifice intermédiaire donnant la vitesse maximum ; cet orifice doit dépendre d'ailleurs de la pression de
l'air dans le réservoir, et par conséquent de la puissance de la machine. Ainsi la tuyère évasée
cylindrique à piston; mais comme le diaphragme
d'un côté pour recevoir la. buse, doit avoir de
se meut ici autour d'une charnière, et que l'espace qu'il parcourt est d'autant plus grand que le point que l'on considère est plus éloigné du centre de rotation, il faut mettre les soupapes à peu de distance de l'extrémité du soufflet, parce qu'il y est plus large et que la course du diaphragme y est plus grande. Les orifices de la buse doivent être grands
l'autre un orifice déterminé d'après la puissance de la machine, ou d'après l'effet à produire; car on peut missi employer avec économie de coin, bustibles des soufflets de puissance supérieure,
autant que possible, surtout celui dans le muffle; car plus ils seraient petits, plus l'air, éprouvant
de difficulté à passer, serait comprime dans le réservoir, plus il faudrait un grand contre- poids,
.en diminuant convenablement Torifice de la tuyère. Poches (A, B).On peut concevoir un soufflet tel que celui (/z. 8) assez mal organisé pour qu'il n'entre pas même de l'air par le mouve(1) Quelques forgerons, pour avoir un petit feu, rétrécissent 'orifice de leur tuyère au moyen de rondelles, etc.