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DES HOUILLES DE FRANCE.

MINERAIS DE FER

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jours, celle-ci est recouverte, à sa surface, d'une multitude de petites grenailles : on les recueille aisément à l'aide du barreau aimanté, après avoir réduit la scorie en poussière. L'aspect de la scorie donne des indices précieux sur le degré de fusibilité du minerai : on peut aussi , .jusqu'à un certain point, juger de la qualité de la fonte par le grain du culot et la facilité plus ou moins grande avec laquelle il se laisse briser ou aplatir. Mais lorsqu'on peut faire une analyse com-

elles réussissent bien en suivant la. marche que voici. On prend 10 grammes de minerai réduit en poudre impalpable, on les grille et on les calcine dans un creuset de platine ; le fer s'y trouve alors, presque en totalité, à l'état de peroxide , et le manganèse à l'état de deutoxide : on fait bouillir sur la matière grillée, de l'acide muria tique auquel on ajoute une petite quantité d'adde nitrique; on filtre et on recueille l'argile que l'on analyse séparément., par les

tielles: 10. la présence ou l'absence du phosphore, et sa proportion lorsque le minerai en contient 20. la proportion relative de la silice et de l'alumine. Le phosphore rend le fer cassant à froid, et il enfant une très-petite quantité pour produire cet effet. La silice et l'alumine peuvent être, l'une par rapport à l'autre, clans des proportions telles que le minerai soit infusible ou très-difficilement fusible lorsqu'on n'y ajoute que de la chaux : cela arrive le plus souvent parce que l'alumine est en ,trop grande quantité. On en a vu un exemple à l'article relatif aux minerais d'Anzin, page 345. Les premières expériences faites à Saint-Etienne avaient fait penser, au contraire, que ces minerais étaient en général très-siliceux ., mais on s'est bientôt aperçu que la, matière insoluble

au creuset d'argent. On rapproche la liqueur presque à siccité à une douce chaleur, pour en chasser le grand excès d'acide, on l'étend ensuite de beaucoup d'eau, et on y ajoute peu-à, peu un sous-carbonate alcalin ordinaire, jusqu'à ce qu'elle se trouve complétement décolorée; on filtre le dépôt ferrugineux et on le traite

plète du minerai par la voie humide, on a Pavantage de déterminer deux choses très-essen-

dans les acides, que l'on prenait pour de la

était une combinaison argileuse de silice silice, et d'alumine, très-variable et fort souvent trèsalumineuse. On peut faire ces analyses de plusieurs manières, et il est même convenable de modifier les procédés selon les circonstances ., mais, en

-général

moyens connus, en la fondant avec de la potasse

encore humide parle vinaigre; on évapore jusqu'à siccité à une douce chaleur, on reprend par beaucoupî d'eau eton fait bouillirlaliqueur: si elle conserve une légère couleur, on l'évapore de nouveau, mais ordinairement elle est parfaitement limpide; - on la réunit à celle de laquelle on a précipité lefer ; ces liqueurs contiennentde la chaux, de la magnésie et de l'oxide de manganèse, et

quelquefois, mais très-rarement, un peu d'alumine. On en précipite le manganèse par fh.ydrosu bfate de potasse ; la chaux, par l'oxalate- de potasse; et ensuite la magnésie par la potasse, en ayant l'attention de faire bouillir la liqueur. On calcine séparément et très-fortement l'hydrosulfate de manganèse, l'oxalate de chaux et la magnésie, après, les avoir bien lavés.; on calcine: