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APERM dOCNOSTIQUE-

DES TERRAINS:

anciennes, ou de débris de corps organisés;

le produit d'un certain nombre de sériés &formations , séries dont chacune renferme les roches de nature analogue, séries qui traversent toutes les époques géognostiques ,en se présentant dans chacune d'elles sous différentes modifications, mais qui offrent , d'une classe à l'autre,

semble lui-même suet.à ces nuances intermédiaires qui produisent l'incertitude : il est presque impossible pour plusieurs roches, de ,

reconnaître si elles renferment des fragmens, ou si toutes leurs parties sont de formation simultanée; cette incertitude devient plias grande- encore

quand on voit les roches qui peuvent paraître composées de -fragmens , disposées en couche, qui alternent avec d'autres couches cristallines, de la nature de ces mêmes fragmens, quand on voit les passages de texture les plus insensibles entre une roche et l'autre; et quant aux fossiles, on en trouve des indices si rares et quelquefois si peu distincts , dans les premiers terrains qui paraissent en contenir, et les observations nouvelles ont fait remonter la connaissance de ces indices jusqu'à des terrains d'une époque si reculée dans l'ordre des formations, que l'on conçoit chaque jour de nouveaux doutes sur l'en-

droit où l'on doit placer la séparation entre la

classe primordiale et la classe intermédiaire. Les passages dont il est question ont lieu assez fréquemment entre des terrains de nature toutb-fait. différente, soit en grand, c'est-à-dire par

le mélange des couches des deux espèces, soit en petit, c'est-à-dire par le mélange des élémens des roches qui composent ces couches; mais ils ont lieu sur-tout entre les terrains dont la nature est la même, ou qui ont des principes dominans communs, et c'est sur-tout entre ceux-ci qu'il est ordinairement presque impossible de déterminer les limites qui séparent les espèces ou les classes. L'observation de ce fait avait conduit Werner à considérer les terrains comme

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toutes les nuances et tous les passages indiquant; ainsi que leur nom le désigne, une série non interrompue. Il me paraît bien digne de remarque, que le même minéralogiste qui rejette, pour les roches mélangées, toute classification l'Ondée sur la nature des minéraux qui les composent, soit obligé de revenir, pour classer d'une manière naturelle les terrains, c'est-à-dire les roches considérées en grand, au principe qu'il écarte dans la considération des roches en petit. On sait que Werner établit trois séries principales de formations, qu'il nomme séries schis-

teuse, calcaire et trappdenne. Les deux der-

nières sont suffisamment désignées par leur nom; mais il n'en est pas ainsi pour la série des forma-

tions schisteuses : elle comprend le granite et tous les passages de ce terrain, d'une part, à la syénite et au porphyre; d'autre part, au gneiss, au micaschiste, puis aux schistes argileux et siliceux, et de ceux-ci aux psammites , aux argiles et aux grès de toutes les époques. Les porphyres, les serpentines, les gypses et les combustibles charbonneux, sont indiqués très-briè-

vement, dans les leçon de Werner, et dans les ouvrages rédigés d'après ces leçons, comme constituant aussi de petites séries de formations qui sont comme subordonnées aux grandes séries

précédentes. Au reste, tout ce qui a rapport à cette classification

par séries, n'a reçu, à ma