Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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APERÇU GiOGNOSTIQUE
bES TERRAINS.
Dans la série calcaire, se présentent des terrains généralement répandus, réunis par plusieurs géologues sous le nom de calcaire alpin, distingués par d'autres sous des dénominations très-nombreuses. Ils forment des masses puissantes qui se suivent,d'une manière noninterrom-
pue, à travers toutes les formations du groupe, et que j'ai essayé de classer en trois formations ou subdivisions principales, sous les noms de calcaire marbre, calcaire argileux, et calcaire caverneux oufétide. Le calcaire marbre, entièrement semblable aux calcaires intermédiaires, semble quelquefois se confondre avec eux ; ailleurs il se présente en bancs subordonnés dans le grès rouge ou dans le terrain houiller, ou en b
masses sur le grèsrouge, roue ou en gis eectrandes
ment transgressif sur les terrains intermédiaires. Le calcaire argileux comprend le psammite calcaire (weiss liegencle des Allemands), le schiste
marno - bitumineux, et le calcaire compacte,
connu sous le nom de zechstein. Les calcaires de la troisième subdivision sont beaucoup plus variés. ils se montrent souvent associés à une formation gypseuse et saline, ou à des minerais de
fer. On les désigne sous les noms de calcaire marneux-caverneux (rauchwacke), calcaire marneux-pulvérulent (asche), calcaire fétide (stinclistein), calcaire rude (rauhkalk) , calcaire à cavernes , calcaire ferrugineux , calcaire à gryphytes, calcaire à lumachelles, etc. Peut-être les grandes masses indépendantes de
fer spathique appartiennent-elles à cette formation.
La plus grande partie des calcaires calaminaires paraît appartenir aussi aux diverses
425 formations du calcaire alpin. Le calcaire magnésien des Anglais appartient peut-être nières subdivisions. Il en est de même duaux dercalcaire salifère du midi de l'Allemagne, du calcaire gileux du Boulonnais; enfin d'une grande ardu calcaire du Jura. Mais dans le Jura partie se présentent au moins trois formations, lesquelles, tinctes en quelques points, se confondent disen un grand nombre d'autres : la formation inférieure paraît bien analogue au calcaire alpin; la rieure appartient au groupe des terrainssupésecondaires supérieurs; la formation du milieu, remarquable su r-tout parles nombreuses d'oolithe qu'elle renferme, se place couches probablement à la limite des deux groupes. Une formation de calcaire oolithique sente aussi subordonnée a u gi-ès bigarré. se préOn peut dire que, quoiqu'il existe géologie un très-grand nombre d'incertitudesen , relativement aux limites et aux relations des diverses formations de même nature, nulle part ces titudes ne sont plus nombreuses et plus fortesincerque dans la classification des calcaires secondaires inférieurs. il faudra encore beaucoup d'observations de gisement, il faudra parvenir à la détermination des espèces, dans les nombreux de coquilles marines qu'ils renferment, genres avant de pouvoir classer ces calcaires avec un peu de précision. On doit réunir, dans ce groupe, comme. dans la classe précédente, les séries gypseuse et Zinc, parce que le sel y est presque toujours accompagné de gypse; mais le gypse n'est pas aussi constamment'accompagné de sel. L'un et l'autre st présentent, en couches ou en amas, soit dans Tome IF. livr. Ee