Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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APERÇU GÉOGNOSTIQUE 44° fragmens et même de gros blocs de roches des montagnes de Suède et de Norvvége , dans la vallée du Rhône, etc. Peut-être doit-on y rapporter celui des terrains d'atterrissement décrits dans la géographie minéralogique des environs de Paris, qui se présente dans des plaines éloignées des vallées actuelles, et renferme des débris de grands animaux. Le groupe des alluvions modernes comprend les produits d'inondations partielles, qui parais-
sent avoir eu lieu, dans chaque contrée, à des épo-
ques beaucoup moins reculées que celle du premier groupe, ou d'atterrissemens plus ou moins considérables, formés lentement par les fleu ves les rivières ,,et dont un assez grand nombre s'accroît encore. Celles des pays de montagnes, désignées par les Allemands sous le nom de seillénge-
birge, contiennent quelquefois des minerais inétalliques très - pesans et très-peu altérables, tels que de l'étain oxidé, de l'or natif, du platine, etc., ou des gemmes. Le diamant n'est exploité que dans un terrain analogue qui s'étend aussi dans les plaines. lien est de même pour tout l'or qui vient du Brésil et de l'intérieur de l'Afrique.
L'agglomérat de gravier quarzeux et feldspathique, désigné sous le nom de granite régénéré , doit être classé ici. 11 en est de même des terrains de tourbe des montagnes, que l'humidité des nuages contribue incessamment à former et à entretenir sur les pentes peu élevées, et qui ont un accroissement et une marche assez analogues
à l'accroissement et à la marche des glaciers des hautes chaînes.
Les alluvions modernes des plaines com-
prennent des sables, des cailloux roulés, des mi-
DES TERRAINS.
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erais de fer limoneux , des tourbes, etc. Les Allemands les divisent en terrains marécageux, terrains sablonneux et terrains. argileux ou limoneux; mais ils comprennent, sous
Ces dénominations, plusieurs terrains que j'ai rangés dans les formations tertiaires spécialement les terrains à lignite. Les alluvions modernes se présentent superposées à tous les autres terrains, même aux alluvions anciennes desquelles il importe de Ie ,
distinguer. Elles remplissent quelquefois en
partie les cavernes des terrains calcaires anciens ; elles contiennent de nombreux fossiles Parmi lesquels un grand nombre a des analoeues .encore ex istans aujourd'hui. Elles renferment aussi des bois silicifiés et des lignites. LesfOrdts sous. Marines en font peut-être partie. Les courans d'eau actuels forment continuellement , avec lés débris qu'ils entraînent dans leur cours, des alluvions semblables aux, précédentes; elles nous montrent la série des formations de terrains cornrne non interrOmpue jtis-
qu'à nos jours. Cette continuité est bien plus frappante encore dans l'examen des .terrains de tuf, qu'ou
place, comme appendice, à la suite des terrains d'alluvion , et dans lesquels on voit des précipitations chimiques produire encore journelle-
ment des terrains sous nos yeux. Lin grand
nombre de fontaines et dé torrens déposent sans interruption des tufs calcaires très-Variés , mais dont quelques-uns offrent un passage insensible au calcaire d'eau douce des formations tertiaires. D'autres ont même l'apparence des calcaires andens telest le travertin des erMicins de Rouie» l'orne Ir .5e. Avr. Ff