Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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ANALYSE
le cobalt se trouve très-concentré dans le résidu;
si ce résidu en vaut la peine, on peut le traiter .comme la première dissolution du minéral (1).
On a préparé divers sels avec de l'oxide de nickel purifié comme. il vient d'être dit, et on a examiné entre autres l'arseniate, le sulfate et le carbonate. Arseniate L'arseniate de nickel précipité d'une dissolu-
de nickel,
sion acide est gélatineux et très-volumineux ; desséché à l'air, il est pulvérulent et d'un beau vert clair tirant sur le jaune ; calciné , s'il est en masses, il est brun jaunâtre ; réduit en poudre, il est d'un jaune blond sale. Il se dissout trèsbien dans les acides nitrique, muriatique , suipresque totalité du nickel à l'état de pureté, en ajoutant aux carbonates de nickel et de cobalt une quantité telle de carbonate de manganèse ( récemment précipité et humide ), puisse se former assez d'acide muriatique pour dissoudre la plus grande partie du nickel. On calculerait aisément la quantité de carbonate de manganèse à ajouter, si l'on connaissait la proportion dans laquelle se trouvent, dans la substance à traiter, les oxides de nickel et de cobalt. Le chlore suroxide le manganèse avant le nickel et avant le cobalt.
(1) Si le nickel et le cobalt se trouvaient mêlés en proportion convenable, ils seraient séparés" complétement l'un de l'autre par le chlore ; il pourrait donc être avantageux de préparer en même temps ces deux métaux, qui serviraient mutuellement d'agent de purification.
Le peroxide de nickel, bouilli avec les sels neutres de cobalt, décompose ces sels au moins en grande partie, et le cobalt se dépose en se suroxidant, tandis que le nickel le remplace dans la dissolution. Lorsqu'on traite un mélange de peroxides de nickela de cobalt par une quantité insuffismte d'acide muria tique pour dis-
soudre tout le nickel, la dissolution ne contient pas un atome de cobalt. Si on emploie davantage d'acide, on peut obtenir en résidu du peroxide de cobalt exempt de nickel. Je viens d'employer ce moyen avec succès pour purifier l'oxide de nickel.
DU NICKEL D'ALLEMONT.
479 furique; mais il ne se dissout dans l'acide acétique
que lorsqu'il est récemment précipité, et encore faut-il une très-grande quantité de cet acide. On a dissous ig-,96 d'oxide de nickel dans l'a-
cide muriatique; on a ajouté à la dissolution
3- d'acide arsenique pur dissous dans l'eau, puis on a précipité par un sous-carbonate sans excès, filtré et fait bouillir la liqueur, pour en séparer le peu d'arseniate qu'elle retenait en dissolution à la faveur de l'acide carbonique. Ou a obtenu 3g.,91 d'arseniate calciné, en tenant compte du
poids des filtres. _On a versé ensuite dans la liqueur une dissolution de rg. de tritoxide de fer, et on a précipité par un sous-carbonate; on a eu 1g.,97 d'arsemate de fer avec excès d'oxidej con-
tenant par conséquent 0,97 d'acide arsenique. Il y a eu dans l'opération og.,08 de perte ; néanmoins on doit en conclure que l'arseniate de nickel est composé, à très-peu près, de parties égales d'acide et d'oxide; ce résultat a d'ailleurs été vérifié de diverses autres manières. D'après la composition connue-du protoxide de nickel et de l'acide arsenique, -il est aisé de
voir que l'arseniate de nickel, précipité de ses dissolutions acides par les carbonates, est un sous-sel qui renferme une fois et demie autant
de base que les arseniates neutres, et dans lequel la quantité d'oxigène de la base est à la quantité d'oxigène de l'acide comme 3 est à 5 (1). (i) On s'est assuré qu'il en est de même des arseniates de cobalt; de cuivre et de tritoxide de fer, obtenus de la même manière. L'arseniate de chaux précipité de ses dissolutions acides par un grand excès d'ammoniaque, est dans un cas différent.